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Campagne oléicole à Béjaïa : Baisse drastique des rendements

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La campagne oléicole s’annonce peu rentable à Béjaïa, selon les prévisions de la direction des services agricoles (DSA) qui table dans un scénario optimiste sur une collecte de 661.000 quintaux d’olives et une jauge d’huile d’à peine 13 millions de litres contre plus de 26 millions de litres en 2019-2020.

«On est même pas sûr de consolider ces chiffres prévisionnels. Tout laisse croire qu’on va faire à peine 10 millions de litres, voire moins », se lamente le chef de service des productions agricoles, Hakim Aïssat, visiblement désespéré par le sorties sur le terrains de ses équipes techniques, porteuses à chaque retour de champs et des moulins de « nouvelles » peu réjouissantes ». Sur une superficie traitée de quelque 18.000 hectares, comprenant tout la région du « Sahel », partie orientale de la wilaya et la basse vallée de la Soummam, à l’ouest, il n’a été cueilli que 104.000 quintaux d’olive dont la trituration a produit moins de 2 millions de litres d’huile. Ce qui constitue un des rendements les plus faibles de ces dernières saisons, durant lesquelles la production a rarement glissé au dessous de 12 millions de litres. Il est vrai, néanmoins, que cette situation pour le moins morose, n’inclut pas les gros bassin oléicole de la wilaya, notamment ceux localisés dans la haute vallée, à l’instar d’Akbou, Tazmalt, Seeddouk, Beni-Maouche et ighil Ali, non encore rentré en production, tout au moins de leur pleine capacité, et qui laissent l’espoir ouvert pour sauver les meubles en fin de campagne, dont la clôture peu aller jusqu’en mars prochain. D’ores et déjà, il est fait cas de la raréfaction du fruit sur les branches, mais celui-ci paradoxalement, se reprend en terme de rendement d’huile, allant jusqu’à plus de 25 litres par quintal, contre 19 litres sous les autres latitudes. En tout de cause, cette situation qui ne prête pas à la réjouissance va impérativement impacter le prix sur le marché et de l’olive et de l’huile, qui se négocie pour les nouvelles productions déjà à pas moins de 800 dinars litre, contre 700 dinars pour les cueillettes des campagnes antérieures, dont il reste, au demeurant, de grandes quantités d’invendus à cause justement de leur prix jugés hors de portée par de nombreux adeptes dont les ménages consomment une cinquante de litres en moyenne par an.

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