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BENFLIS, MAKRI ET RAHABI SE PRONONCERONT SUR L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE : Un week-end politique dense

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À la veille de la 32e marche pacifique des citoyens qui s’annonce mobilisatrice à l’aune de l’évolution politique, notamment après le discours du chef d’état-major de l’ANP, les annonces de postulants à la candidature à la présidentielle se poursuivent. Ainsi, Ali Benflis chef de Talaïe eL Hourryat se prononce officiellement, aujourd’hui, sur sa candidature. Il sera suivi juste le lendemain par Abderrezak Makri, président du MSP, et le coordinateur du Forum national pour le changement, Abdelaziz Rahabi, quoique ce dernier ait refusé de se porter candidat.

En effet, ce week-end semblerait très dosé politiquement. Des décisions seront prises et des positions seront tranchées par des personnalités dont les noms pèsent sur la scène politique nationale. C’est le cas de Benflis qui annoncera aujourd’hui sa candidature, lui, qui était le premier parti à se souscrire à cette procédure électorale, aussitôt la convocation du corps électoral eut été faite pour le 12 décembre prochain. «La présidentielle est le plus court chemin et le moins coûteux pour sortir le pays de la crise», a-t-il soutenu comme argument. Aussi dans sa dernière sortie, Talaïe el-Hourryet a expliqué que « les conditions institutionnelles, légales et réglementaires pour élire un nouveau président de la République sont réunies, en dépit de quelques lacunes sans réel impact sur ces conditions qui répondent bien aux normes pour l’organisation d’une présidentielle acceptable».
De son côté, Makri a bien choisi le jour d’après (vendredi) pour se prononcer sur sa participation ou non à l’élection présidentielle prochaine. Un jour de manifestations pour le changement du système politique en place et l’édification d’un État de droit. Le patron du MSP croit encore possible à un consensus national, voire même à un candidat unique du consensus entre le pouvoir et l’opposition.
«On peut aboutir à un consensus national avant la présidentielle et ce serait mieux et c’est encore possible, car il sera proposé au peuple, à travers une élection qui cristalliserait la volonté populaire, si le scrutin se déroulait dans des bonnes conditions de transparence et de régularité», écrit-il sur sa page Facebook. Toutefois, Makri conditionne la réussite de ce consensus par la réunion de conditions, dont la plus importante, selon lui, est « la création d’un climat politique favorable tel que réclamé par les partis politiques le mouvement populaire et la plateforme de Aïn Benian».
Dans le même cadre, et parmi les signataires de cette feuille de route initiée par les Forces du changement, on trouve Abdelaziz Rahabi, leur coordinateur national. Bien entendu, dans sa dernière sortie, l’ancien ministre de la Communication a fixé la date du 28 de ce mois afin de se prononcer publiquement sur la présidentielle du 22 décembre.
Après avoir affirmé, dans sa page Facebook, qu’il ne sera pas candidat en s’excusant à ceux qui l’ont sollicité. « Je voudrais informer que je ne suis pas candidat aux prochaines élections présidentielles, remercier et exprimer ma gratitude à ceux qui m’ont demandé de le faire ainsi qu’à ceux qui militent pour une solution politique globale et consensuelle à l’impasse politique que connaît notre pays», écrit Rahabi.
Pour rappel, Ahmed Benbitour, ancien chef du gouvernement, s’est exprimé sur la présidentielle, indiquant qu’il ne se sera pas de la partie, tout en s’excusant auprès de ses sympathisants.
Sarah Oubraham

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