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BAC 2018: des sujet 100% tirés du programme

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La ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit a affirmé, lundi à Blida, que les sujets des épreuves du Baccalauréat seront tirés du programme officiel et qui sera exécuté à 100% avant la date des examens. «Les sujets des épreuves du Baccalauréat concerneront tous les cours figurant au programme scolaire et dispensés aux élèves en classes, et ceci est la normale dans tous les pays du monde», a déclaré la ministre lors d’une conférence de presse au terme de sa visite dans la wilaya de Blida. «Le programme sera exécuté à 100% et tous les efforts seront fournis en vue de préserver le niveau dans tous les établissements éducatifs, même dans ceux qui ont été touchés par la grève, sans exclusion anarchique de cours au détriment d’autres», a ajouté la ministre soulignant l’exécution de toutes les unités sur le terrain et leur dispense en présence des inspecteurs de l’éducation. S’agissant des établissements éducatifs affectés par la grève au niveau national, la ministre a avancé le taux de 7% faisant état d’établissements ayant enregistré seulement un ou deux enseignants grévistes. Elle a affirmé que le taux des enseignants concernés par la grève s’élève à 5 % à l’échelle nationale.

Coup d’envoi des travaux de raccordement de gaz aux installations d’Ohanet à In Amenas
Le coup d’envoi des travaux de développement des champs gaziers de Tinhert avec le raccordement d’un total de 50 puits producteurs aux installations d’Ohanet situé à In Amenas, a été donné lundi par le P-dg de Sonatrach. Ainsi, ce projet consistant en le développement des champs gaziers de Tinhert et le traitement du gaz brut dans les installations existantes d’Ohanet, permettra d’augmenter la production de ces dernières de 10 millions de m3 /jour à 15 millions m3/j à l’horizon 2020. En 2022, ces installations auront pour capacité de production 20 millions m3/j qui seront distribués dans la région du sud-est du pays, a-t-on appris sur place. D’un coût total de 27 milliards de DA, ce projet a été exclusivement confié par le groupe pétro-gazier à des sociétés nationales publiques. Il s’agit des entreprises ENGCB, ENGTP, ENAC, Cosider Canalisations et Infratele dont les contrats respectifs ont été signés le 19 décembre 2017 et entrés en vigueur le 21 janvier 2018.

Quand la résistance des Algériens contre la colonisation française a servi d’exemple pour les Polonais
La résistance des Algériens durant le 19e siècle contre la colonisation française a servi d’exemple aux Polonais pour organiser la résistance contre l’occupation russe, a estimé lundi à Alger, l’historien polonais Jan Stanislaw Ciechanowski. «La lutte des Algériens contre la colonisation française constituait un modèle pour la préparation du soulèvement contre l’occupation russe», a-t-il assuré lors d’une conférence présentée à l’institut Cervantès d’Alger portant sur «les immigrés politiques polonais en Algérie et en Espagne au 19ème siècle». Il a expliqué que des soldats et de simples polonais, partis en exil en France fuyant la répression dans leur pays, étaient enrôlés de force dans le corps expéditionnaire français, mais ils ont vite pris en sympathie le «combat juste» des Algériens pour lutter contre les français. «Les Polonais ont sympathisé rapidement avec la cause des Algériens, tant ils considéraient leur lutte noble et leur combat juste. Les officiers polonais étaient contre les visées impérialistes et colonialistes de la France», a-t-il dit, notant qu’ils considéraient cette colonisation comme «un crime contre l’humanité» et une œuvre «contre la raison».

Un important réseau d’immigration illégale tombe en Espagne
La police espagnole a annoncé, mardi, avoir arrêté 155 personnes, d’origine asiatique en démantelant un réseau illégal d’immigration vers le Royaume-Uni ou l’Irlande. «Le réseau démantelé présentait un caractère extrêmement hermétique, structuré et hiérarchisé», a souligné la police dans un communiqué, mais «les agents ont obtenu que cinq migrants témoignent contre l’organisation en bénéficiant du statut de témoin protégé», a-t-elle ajouté. Selon la police, les quatre dirigeants du réseau ont été interpellés à Barcelone, au terme d’une enquête lancée il y a trois ans. C’est à l’aéroport de Barcelone que les agents avaient d’abord détecté une augmentation significative de l’usage de faux papiers par des Asiatiques en partance pour le Royaume Uni. «Chaque victime payait 20 000 euros pour le voyage et, une fois arrivée en territoire européen Schengen, séjournait de manière temporaire dans des appartements situés dans différentes localités de Catalogne jusqu’à l’obtention des faux papiers», a expliqué la police. La police n’a pas précisé à quelles dates précises avaient eu lieu les arrestations, entre fin février et début mars.

Saisie d’une quantité record de cocaïne en France
Les douaniers français ont saisi en 2017 plus de neuf tonnes de cocaïne, une quantité record, a indiqué une source officielle. «Nous constatons l’apparition d’une nouvelle route de la cocaïne, qui quitte l’Amérique du sud, passe par le canal de Panama avant d’être livrée en Australie et en Nouvelle-Zélande. On se retrouve sur la route des trafiquants», explique la Direction générale des douanes, citée par l’AFP. Ainsi, trois voiliers qui naviguaient dans le Pacifique sud au large de la Polynésie française et des îles Tonga ont été interceptés en janvier et novembre avec à leur bord un total de 2,8 tonnes de cocaïne. Le record de saisies peut également être mis en parallèle avec la hausse de 50% des plantations de coca en Colombie, principal producteur de cocaïne d’Amérique du sud, passées de 96 000 à 146 000 hectares entre 2015 et 2016, selon l’ONU. Au total, près de 100 tonnes de stupéfiants, dont 64,7 tonnes de cannabis, ont été interceptées l’an passé, à la fois en France, en haute mer et à l’étranger grâce aux renseignements des douaniers français, en plus de saisies, inédites en France, de 750 000 comprimés de captagon à l’aéroport de Roissy.

Une cellule de trafiquants d’organes humains démantelée au Caire
Les forces de l’ordre égyptiennes ont mis un terme aux activités d’un groupe de trafiquants d’organes, selon les médias locaux. Les réfugiés et les personnes défavorisées étaient les principales victimes des malfaiteurs qui les obligeaient non seulement à vendre leurs organes mais aussi à trouver de nouvelles victimes. La police égyptienne a arrêté au Caire un groupe de médecins et d’intermédiaires qui s’occupaient du commerce d’organes, a fait savoir lundi le média égyptien Youm7. Ce groupe était composé de sept personnes. Selon les policiers, les malfaiteurs incitaient des défavorisés, des réfugiés et des personnes dans le besoin à vendre leurs organes, en les obligeant à signer des documents stipulant qu’ils renonçaient à la transplantation ou à s’adresser à la police. En février dernier les forces de l’ordre égyptiennes avaient annoncé l’arrestation d’un autre groupe de trafiquants d’organes. D’après les médias locaux, les malfaiteurs convainquaient des gens qui avaient besoin d’argent de vendre l’un de leurs reins pour 25.000 livres égyptiennes (environ 1.400 dollars). Puis les victimes arrivaient au Caire où ils habitaient pendant quelques jours dans un appartement loué et passaient des tests médicaux. Les opérations étaient effectuées dans un centre médical privé. Les victimes ont raconté qu’ils avaient obtenu une partie d’argent (5.000 livres, environ 300 dollars) avant l’opération. Le reste était payé dès qu’ils avaient trouvé un nouveau donneur. Les patients étaient ainsi obligés de chercher de nouvelles victimes afin d’obtenir l’argent promis. Il y a sept ans, l’Égypte a criminalisé le commerce d’organes humains après que l’Organisation mondiale de la Santé a classé le pays dans la liste des 5 pires nations au monde dans ce domaine.

Perquisitions dans les deux premiers groupes de presse au Canada
Le gendarme canadien de la concurrence a effectué lundi des perquisitions chez les deux plus gros groupes de presse nationaux, Torstar et Postmedia, dans le cadre d’une enquête sur un «complot» présumé lors de l’échange de 41 titres locaux à l’automne dernier. John Pecman, Commissaire du Bureau de la concurrence, a confirmé dans un communiqué les «perquisitions effectuées dans les bureaux de Postmedia, Torstar et (sa filiale) Metroland à Toronto». «Le Bureau de la concurrence enquête sur des allégations de comportements anticoncurrentiels» et recueille «actuellement des preuves pour établir les faits entourant ce complot allégué», a déclaré M. Pecman.
Postmedia et Torstar avaient annoncé fin novembre l’échange de 41 titres de leurs petits journaux locaux parmi lesquels 34 avaient été immédiatement fermés, dont les deux gratuits Metro Ottawa et Metro Winnipeg. L’opération n’avait été accompagnée d’aucune transaction monétaire mais les deux groupes avaient eu la charge de payer les licenciements de près de 300 employés de titres nouvellement acquis.

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