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AU MENU DE LA VISITE DU MAE MALIEN TIÉBILÉ DRAMÉ À ALGER : Coopération, suivi de l’accord de paix au Mali et lutte contre le terrorisme

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Arrivé hier, à Alger, pour une visite de travail de deux jours, le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, Tiébilé Dramé, a déclaré que les deux pays vont «continuer les discussions algéro-maliennes entamées précédemment à Bamako entre les chefs de la diplomatie des deux pays » juin dernier, sans manquer de relever, dans ses déclarations à la presse à son arrivée, hier, à l’Aéroport International d’Alger, que son pays et l’Algérie «veulent renforcer davantage leurs relations bilatérales.»

Les deux ministres algérien et malien des Affaires étrangères, Boukadoum et Dramé, ont abordé respectivement, dans leur discussions, l’accord de paix et de réconciliation au Mali, les relations bilatérales; notamment sur le plan politique et également les questions régionales, dont principalement les risques de la crise libyenne et les combats en cours à Tripoli, sur la région; notamment le Sahel. Le chef de la diplomatie malienne effectue, depuis hier, sa visite de deux jours, à Alger, après un mois de la tenue à Bamako, (les 17 et 18 juin derniers) de la 14ème session du Comité bilatérale stratégique (CBS) algéro-malien et la 3e réunion ministérielle du comité de suivi de l’Accord d’Alger (CSA). Ce déplacement en Algérie du chef de la diplomatie malienne intervient à la suite de la visite à Bamako, les 17 et 18 juin derniers, de Boukadoum, durant laquelle il a coprésidé avec son homologue malien, la 14ème session du Comité bilatéral stratégique (CBS) algéro-malien. Boukadoum a présidé, à l’occasion de cette même visite, la 3ème réunion ministérielle du Comité de suivi de l’Accord d’Alger (CSA), lors de laquelle, les présents ont dressé un bilan, quatre ans après sa signature par les parties maliennes. Le CBS créé (pour rappel) en 2014. Cce mécanisme se penche, lors de ses réunions, à évaluer et impulser la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre de la coopération bilatérale algéro-malienne, sous ses divers aspects, et en juin dernier, sa 14ème session à permis de définir de nouvelles opportunités de coopération aux fins d’approfondir et de diversifier le partenariat bilatéral entre les deux pays, en vue de traduire le niveau d’excellence des relations politiques entre les deux pays voisins, l’Algérie et le Mali. La visite de travail du chef de la diplomatie algérienne Sabri Boukadoum, juin dernier, a été marquée par l’audience que lui a accordée le Président malien Ibrahim Boubakar Keita, lors de laquelle, boukadoum a réitéré « l’attachement de l’Algérie à la sécurité et la stabilité de ce pays frère », en mettant l’accent sur les efforts que l’Algérie « n’a cessé de fournir dans ce sens», tant au niveau bilatéral que dans le cadre de la médiation internationale qu’elle conduit, dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation nationale au Mali. À cette occasion, le Président Ibrahim Boubakar Keita a exprimé ses sentiments de gratitude à l’égard de ces efforts, en cette phase délicate de l’histoire du Mali, a-t-il fait observer. Il a, en outre, salué la constance de la position de l’Algérie vis-à-vis de la crise que traverse son pays, particulièrement en ce qui concerne la préservation de l’unité et de l’intégrité territoriale du Mali. À cette même occasion, le Président malien s’est félicité de « l’excellence des relations politiques» entre l’Algérie et le Mali, appelant à œuvrer en commun « en vue de hisser les relations de coopération au même niveau».
Le chef de la diplomatie malienne est porteur d’un message du Président malien au Chef de l’État, Abdelkader Bensalah» indique le communiqué du Mae algérien, annonçant la visite du ministre TiébiléDramé, à Alger. Lundi dernier, le chef de la diplomatie malien, s’exprimant sur les massacres, au Centre de son pays ces derniers mois, a indiqué que ce sont le prolongement de la guerre qui sévit contre les groupes terroristes, dans le Nord du pays depuis 2011 et non, a-t-il poursuivi «le signe de conflits intercommunautaires» a affirmé Dramé. Plus explicite sur le traitement de la situation en question, il dira «qu’en plus de l’envoi de renforts militaires de l’armée malienne et des forces de l’ONU dans le Centre du pays » une initiative politique, a-t-il ajouté, «est en cours pour renouer les fils du dialogue». Rejetant les affirmations du chef d’état-major des armées françaises, le général François Lecointre, selon lequel sans l’opération militaire française Barkhane, au Mali, les États du Sahel « s’effondreraient sur eux-mêmes », le ministre malien a salué, dans ses déclarations à France 24, lundi, « l’initiative de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, (Cédéao), de tenir un sommet sur la sécurité » afin de s’attaquer au terrorisme dans un cadre plus large que celui du G5 Sahel »,en affirmant que : « la principale menace » pour son pays « est la menace terroriste » a-t-il affirmé.
Karima Bennour

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