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Après la mise en place de 12 groupes industriels Bouchouareb décline sa stratégie de relance

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Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a indiqué jeudi que les 12 nouveaux groupes industriels seront orientés vers les filières qui permettraient de renforcer la production des biens qui pèsent particulièrement sur la facture des importations.
Il s’agit notamment des catégories des produits sidérurgiques, métallurgiques, mécaniques et manufacturiers, dont la facture d’importation coûte près de 30 milliards de dollars, a souligné le ministre dans une émission de la Radio nationale, consacrée à la nouvelle stratégie de relance de l’industrie nationale. Ces douze groupes industriels ont été mis en place par le ministre dans le cadre de la réorganisation et de la relance du secteur public marchand industriel (SPMI). Cette entité nouvellement créée à partir des 14 Sociétés de gestion des participations de l’État (SGP), se compose de sept nouveaux groupes et de cinq autres déjà existants. Ces groupes portent sur les filières de l’agro-industrie, des industries chimiques, des équipements électriques, électroménagers et électroniques, industries locales, mécaniques, industries métallurgiques et sidérurgiques et les textiles et cuirs. À propos de ce dernier secteur, Bouchouarab a annoncé la création prochaine du plus grand complexe industriel (de cuir et de textiles) d’Afrique qui occupera quelque 15 000 travailleurs et devant exporter 60% de sa production vers l’Europe. Dans une déclaration circonstancielle, Bouchouareb a souligné que cette nouvelle organisation du secteur industriel public vient à point nommé pour impulser encore plus haut les efforts pour la diversification de l’économie nationale et le développement des exportations hors hydrocarbures, notamment des produits industriels. Le ministre a fait savoir qu’une étude, finalisée récemment, a permis de recenser tous les produits industriels importés durant les quinze dernières années, afin d’examiner la structure des importations du pays et réduire sa facture, notant que l’industrie manufacturière nationale ne couvre que 20% seulement des besoins du pays. Par conséquent, le ministère de l’Industrie et des Mines a décidé d’orienter ces nouveaux groupes industriels, ainsi que le secteur privé vers les filières identifiées pour réduire la facture d’importation, d’une part, et promouvoir la production, d’une autre part. Cette démarche sera menée par ces groupes en partenariat avec des entreprises étrangères pour assurer le transfert de technologie et du savoir-faire, selon lui. Dans ce contexte, une feuille de route a été tracée pour réorienter les filières concernées. Par ailleurs, le ministre a rappelé que les dirigeants de ces groupes doivent jouer pleinement leur rôle à travers des contrats de performance qui consacrent, entre autres, le principe de la dépénalisation de l’acte de gestion. Les 12 groupes industriels se composent de sept (7) groupes nouvellement créés et de cinq (5) autres déjà existants. Les 7 nouveaux portent sur les filières, respectivement, de l’agro-industrie, des industries chimiques, des équipements électriques, électrodomestiques et électroniques, des industries locales, de la mécanique, des industries métallurgiques et sidérurgiques et des textiles et cuirs. Quant aux 5 groupes déjà existants, il s’agit de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), du Groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica), du groupe pharmaceutique Saidal, de la Société nationale des tabacs et allumettes (SNTA) et de Manadjim Aldjazair (Manal).
Lazreg Aounallah

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