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ALORS QUE LE MONDE EXIGE UN CESSEZ-LE-FEU À GHAZA : Quand le véto américain autorise la poursuite du génocide sioniste

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Après plus de deux mois de son soutien inconditionnel à l’agression militaire de l’occupant israélien contre les palestiniens de Ghaza, qui entame son troisième mois de bombardements hystériques et de génocides, les États-Unis ont brandi leur veto au Conseil de sécurité, pour la poursuite des crimes sionistes contre les enfants, les femmes, les hôpitaux, regorgeant de blessés et de milliers de Palestiniens fuyant la pluie ininterrompue des bombes phosphoriques des frappes israéliennes. Les États-Unis ont avorté l’adoption de la résolution réclamant « un cessez-le-feu humanitaire dans l’immédiat » à Ghaza, à la demande du secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, en application de l’article 99 de la Charte onusienne, lequel article a été activé, la dernière fois, en 1971. Après plus de deux mois des crimes de guerre et contre l’humanité de l’occupant israélien à Ghaza, dont le dernier bilan fait état de plus de 17 600 martyrs, en majorité des enfants et des femmes, le chef de l’Onu Antonio Guterres a déclaré, la veille de la célébration aujourd’hui, dimanche, de la Journée internationale des droits de l’Homme, que « les gens sont désespérés, effrayés et en colère », a-t-il déploré. Alors que l’Assemblée générale de l’Onu a adopté la résolution en question, le document a été balayé d’un revers par le seul véto de Washington, au Conseil de sécurité, confortant le Royaume-Uni dans son abstention lors de la séance du vote et la France votant en sa faveur, n’affectant nullement le sort réservé par Washington au dit document et leurs soutiens inconditionnels à Israël, dans sa guerre génocidaire à Ghaza. Ces derniers n’ayant pas consentis des efforts pour dissuader les États-Unis à brandir son veto, contre une résolution adoptée par une majorité à l’Assemblée général de l’Onu, traduisant ainsi les appels et la mobilisation des peuples à travers le monde pour que cessent les génocides du 21siècle des Palestiniens à Ghaza. Le véto américain a fini par frapper de plein fouet, les missions assignées au Conseil de sécurité et à ses membres, principalement, assurer la paix et la sécurité internationales, en donnant un énième feu vert à une guerre génocidaire de l’occupant israélien contre Ghaza. Le monde célèbre aujourd’hui, la Journée mondiale des Droits de l’Homme au moment où tout un peuple est la cible, depuis plus de eux mois, des pires crimes contre les Palestiniens de Ghaza, qu’a connu l’humanité, depuis la Seconde guerre mondiale, rendu possible par le soutien inconditionnel des responsables occidentaux et l’impunité dont jouit l’occupant israëlien depuis son occupation, en 1948, de la Palestine. Dans ses déclarations sur le soutien militaire de Washington à l’entité sioniste, le plus grand bénéficiaire du financement militaire étranger de l’Oncle Sam,  la majeure partie de cette aide et sous forme de subventions d’armement, l’expert américain en transfert d’armes au Simson Center, Elias Yousif a déclaré récemment au Times, «je pense que c’est une hypothèse sûre de dire que les armes américaines sont largement utilisées dans les opérations israéliennes actuelles à Ghaza ».

La déclaration universelle des droits de l’Homme otage de la politique de deux poids deux mesures des responsables occidentaux
Aujourd’hui, les responsables américains comme des responsables occidentaux et de certains pays arabes, dont les fervents défenseurs de la normalisation avec les criminels de guerre et contre l’humanité, vont discourir sur le respect des droits de l’Homme et la promotion de ces droits, alors que par le veto de certains et le soutien inconditionnel des uns à Israël et le silence et l’immobilisme d’autres, les peuples du monde manifestent et exigent l’arrêt de la machine militaire de l’occupant, depuis plus de deux mois, contre les milliers d’enfants et de femmes tombés en martyrs, à Ghaza, dont plus de 200 martyrs, la plus part des enfants, hier, la veille où le monde s’apprêtait à célébrer le 10 décembre, jour de la proclamation de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, qui s’avère, plus qu’avant, otage de la politique de deux poids deux mesures, des responsables du monde occidental, à leur tête les États-Unis. Le monde et l’histoire retiendront que le recours à l’article 99, par le SG de l’Onu Antonio Gueterres dont son mandat arrive à terme, fin l’an prochain, pour préserver la vie à des centaines d’enfants palestiniens à Ghaza et éviter l’embrasement de toute une région à une guerre a été soutenue par l’opinion internationale et les peuples à travers le monde, et qu’au lendemain du véto américain au Conseil de sécurité, des centaines de bombes israéliennes ont été lâchés, à proximité des écoles de l’organisme onusien, UNRWA, à Djaballia, à Ghaza. Condamné par de nombreuses organisations humanitaires, déclarant que la non adoption par le Conseil de sécurité de ladite résolution, le rend « complice des massacres des Palestiniens de Ghaza », le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayeh, a affirmé sur le veto américain contre un cessez-le-feu humanitaire à Ghaza, qu’il révèle «  le mensonge des États-Unis lorsqu’ils disent se préoccuper des pertes civiles ». Il est à noter par ailleurs, que la résolution, la cinquième des travaux du Comité spécial chargé d’enquêter sur les pratiques sionistes concernant les droits de l’Homme du peuple palestinien soumis au vote, a été adopté par une majorité écrasante, avec 10 voix en faveur. Le représentant permanent de l’État de Palestine auprès des Nations unies, l’Ambassadeur Ryad Mansour, a salué ce soutien et cette sympathie accrus de la part de la communauté internationale, en particulier la question des réfugiés palestiniens, qui survient à la lumière de l’agression barbare sioniste contre le peuple palestinien à Ghaza et en Cisjordanie et El-Qods occupés. Le ministère palestinien des Affaires étrangères a appelé, de son côté les pays qui se sont abstenus lors du vote à corriger leurs positions et à s’engager sur la bonne voie, qui est la voie de la vérité, de la justice et de la solidarité avec la juste cause du peuple palestinien , soulignant que « le moment était venu de donner au peuple palestinien tous ses droits et de le protéger de l’oppression de l’occupation coloniale sioniste et de son projet d’extermination basé sur le génocide et le nettoyage ethnique des palestiniens ».
Karima Bennour

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