Aujourd’hui sera sans doute le jour le plus long en Algérie. C’est que tout le peuple retient son souffle, tout en priant pour que sa sélection nationale parvient, à décrocher le fameux sésame donnant accès aux quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations, qui se déroule en Guinée équatoriale. Partie pour défendre son statut de favori en puissance pour le sacre final, l’équipe d’Algérie s’est compliquée la vie après avoir concédé une défaite amère dans les derniers instants de son précédent match contre le Ghana. Du coup, les protégés de l’entraîneur français, Christian Gourcuff, se retrouvent dans l’obligation de battre le Sénégal dans le cadre de la troisième et dernière journée de la poule C. Une mission ô combien difficile face à une très bonne et athlétique équipe sénégalaise qui a laissé une bonne impression, lors de ses deux premières sorties contre le Ghana et l’Afrique du Sud. Ce n’est pas par hasard d’ailleurs que les poulains du français, Alain Giresse, ont pris les commandes de leur groupe avec quatre points. Autrement dit, ils n’auront besoin que d’un nul face à l’Algérie pour passer au prochain tour.
Bataille physique en vue
On imagine donc que les Lions de la Téranga jouent la prudence, tout en misant sur les contre attaques et les balles aériennes qu’ils savent très bien disputer, grâce aux grandes tailles de la plupart de ses joueurs.Voilà qui devrait compliquer d’avantage la mission des Fennecs, qui s’attendent tout simplement à une bataille physique des plus rudes. En tout cas, le coach national a déjà averti les siens dans ce registre. Il a même comparé le style de jeu des Sénégalais à celui des Maliens, face auxquels, les Algériens ont toujours trouvé des difficultés. D’ailleurs rien que pour ces deux dernières années, les Aigles ont battu à deux reprises les Verts à Ouagadougou et à Bamako grâce, notamment à leur très bonne forme physique et athlétiques. Deux paramètres qui font sensiblement défaut pour les Algériens. Mais pour la rencontre de ce soir, l’on s’attend à un sursaut d’orgueil des coéquipiers de Madjid Bougherra. Ces derniers, nous ont d’ailleurs souvent habitués à sortir le grand jeu dans les conditions les plus difficiles à chaque fois qu’ils sont dos au mur. La dernière expérience du genre remonte au précédent Mondial, lorsque les Verts avaient passé avec succès l’examen de la Russie, lorsqu’ils avaient besoin d’un nul pour se qualifier aux huitièmes. Ce jour là, et même s’ils étaient menés au score, les Fennecs avaient réussi à égaliser en deuxième période et valider leur billet pour le deuxième tour, pour la première fois dans l’histoire du football algérien. Une expérience de laquelle devraient du reste s’inspirer les camarades de Rais M’Bolhi, qui devraient éviter néanmoins de reproduire le même scénario de la précédente CAN, lorsqu’ils avaient échoué leur pari et quitté la compétition dès le premier tour.
Hakim S.
Préparez votre cercueil parce que nous allons vous taper. Le senegal est meilleur!