Mise en demeure de se reprendre, au moins au niveau du résultat technique, après la baffe qatarie, l’EN a abordé son deuxième match avec la volonté affichée de sauver les meubles dans «un tournoi pour retraités» au moment où d’autres nations se mesuraient à de gros bras du football mondial. C’est dire un peu qu’il n’y a d’ores et déjà rien à tirer d’un tel tournoi, si ce n’est le fait que la messe est dite sur cette grande équipe d’il y a à peine quelques mois. Parti comme en villégiature, Christian Gourcuff aura respiré un bon coup après la réussite d’un onze où enfin Belfodil a marqué et Feghouli aussi. Tous deux auteurs d’un doublé chacun, ils auront ainsi évité au coach national ce faux pas qu’il devait éviter absolument. À l’arrivée, un (4-1) pour l’EN face à un authentique sans grade nommé Oman, ça n’en bouche pas forcément un coin. Mais les promesses d’un Chenihi, si même si c’est par là cela reste une maigre consolation !
N. B.