Les usagers de la RN 101, reliant Aïn Témouchent à Sidi Bel Abbès, via les localités de Chentouf et Hmaina (Oued Berkeche), sont fortement préoccupés par la dégradation du tronçon situé entre les bornes kilométriques 24 et 25 et plus précisément au niveau du centre de Hmaina. Selon eux, ledit tronçon représente un danger non des moindre car une série d’accidents ayant occasionné des dégâts humains et matériels y ont eu lieu, ces derniers mois. Le plus grand nombre a été enregistré durant le mois du Ramadhan. Et depuis cette date les choses sont restées en l’état et le corps de chaussée se dégrade continuellement, notamment pendant ces jours-ci caractérisés par des intempéries et des événements pluvieux exceptionnels. Par ailleurs, on vient d’apprendre que les travaux auraient été confiés à une autre entreprise de travaux publics. Celle-ci doit réhabiliter un tronçon de 500 m. Ces informations, à force d’être dites et redites à coups de décibels sur les ondes de la radio locale et à coups de manchettes de la presse écrite, finissent par perdre de leur teneur et de leur rigueur auprès de l’opinion locale et des usagers de la route. Dans une précédente déclaration, un responsable avait précisé qu’une étude spécifique aurait été confiée à un bureau d’études spécialisé en mesure de présenter plusieurs variantes de traitement de ce délicat tronçon, situé sur un terrain mouvant ( ?). Pour tranquilliser les esprits, un responsable du secteur des travaux publics avait souligné que la durée des travaux serait de 03 mois. Actuellement, avec la période des grandes précipitations pluviométriques est-il mieux indiqué de commencer les travaux ou de les différer ? Une bonne question que seuls les responsables du secteur sont en mesure d’infirmer ou de confirmer l’opportunité d’une telle action. Par ailleurs, les travaux de viabilisation sur une longueur de 24 km enregistrent un retard énorme.
Le taux physique réalisé ne dépasse pas 30%, alors que la qualité laisse à désirer, selon des témoins oculaires. Une source de la direction des travaux publics a indiqué, depuis peu, que des mesures sévères seront prises à l’encontre de l’entreprise de réalisation qui n’a pas respecté les délais contractuels de livraison du projet. On aurait aimé écouter la version de la dite entreprise car l’équité veut qu’on entende les deux sons de cloche, mais celle-ci était injoignable malheureusement.
Cependant, il est à noter que la RN 101 avait, il y a quelques années, bénéficié d’une opération ayant englobé le tronçon défectueux, objet d’une rénovation. Si l’on se réfère aux propos d’un chef de service de la direction des travaux publics, le terrain est mouvant donc il faut un traitement particulier et spécifique.
Lors des différentes entrevues avec la presse, l’on a cru comprendre que le choix a porté sur un bureau d’envergure en mesure d’apporter les solutions au problème rencontré et qui touche d’autres tronçons de la RN 101. La direction des travaux publics est sous les feux de la rampe, elle doit impérativement trouver les traitements adéquats au problème qu’elle a soulevé à maintes reprises devant la presse et lors d’une émission radiodiffusée.
Boualem Belhadri