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Aid El-Fitr : Rush sur les magasins d’habillement à Bouira

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C’est le rush sur les magasins d’habillement de la ville de Bouira, en ces derniers jours du mois sacré de Ramadhan.

Les surfaces commerciales grouillent de monde aussi bien de jour que de nuit, les familles y affluant pour acheter des vêtements à leurs enfants et s’approvisionner en quelques produits nécessaires à la préparation des gâteaux de Aïd-el-Fitr. Après avoir rompu le jeûne et pris leur f’tour, les parents en compagnie de leurs enfants regagnent directement le centre-ville de Bouira pour faire le tour des magasins de vêtements où les prix sont accessibles aux bourses des ménages, notamment au niveau des grandes surfaces et des marchés. Dans le petit marché Abou-Ishaq, situé à l’intérieur de la cité Ouest de la ville de Bouira, la rue ne désemplit pas et une ambiance de fête y règne. «Ici les prix sont moins chers par rapport aux autres magasins, Dieu merci», avoue Karim, père de deux enfants, venu faire ses achats. Dans le quartier El-Rahma, situé près de la cité Ouest, on aperçoit la cohue, véritable foisonnement des couples accompagnés de leurs enfants. L’ambiance née des va-et-vient des familles dans la ville se poursuit jusqu’à une heure tardive de la nuit. Si ces familles préfèrent sortir la nuit pour faire leurs achats, plusieurs autres le font dans la journée à partir de 10h. Dans les rues commerçantes de la ville de Bouira, ainsi que dans les autres villes à l’image de Bechloul (Est), Lakhdaria (Nord-ouest), Sour El-Ghouzlane (Sud) et M’Chedallah (Est), un rush, peu ordinaire pour la période du mois sacré du Ramadhan, est constaté. «Moi, je préfère faire mes achats durant la journée, car la nuit je fais la prière des Tarawih (surérogatoires), donc je n’ai pas le temps pour ça», confie Omar, un habitant de Bechloul. «Le temps presse, il faut que j’achète les vêtements pour mes enfants ces jours-ci avant le dernier jour, où je risque de ne rien trouver», dit-il. Une visite au marché Abou-Ishaq de la ville de Bouira permet au visiteur d’observer les vendeurs devant leurs étals où les articles sont écoulés à la criée. «Ce sont des vêtements spécial fête où l’on a des ensembles pour filles et garçons avec pièces et couleurs assorties. Il y en a pour tous les âges (bébés, enfants et adolescents), lancent les vendeurs à l’adresse des dizaines de clients». «Ici les prix ont baissé comparativement aux autres marchés, nous aidons toujours les familles pauvres à acheter des vêtements pour leurs enfants, c’est un devoir notamment en ces derniers jours de Ramadhan», souligne Smaïl, un jeune vendeur travaillant dans ce marché. Au niveau de cet espace, la baisse des prix permet aux familles d’acquérir les tenues qui s’offrent à leurs yeux et profiter de l’éventail de choix des vêtements proposés à la vente. Ces afflux quotidiens enregistrent un pic sur le registre des ventes dans les magasins de vêtements. Les commerçants en profitent, eux aussi, pour booster, en quelques jours, leur chiffre d’affaires, en soldant les prix jusqu’à 50%. Les ménages consacrent un budget spécial pour l’achat d’habits pour faire plaisir aux bambins. «Je dois mettre de côté au moins 20 000 dinars pour pouvoir satisfaire les besoins de mes trois enfants à chaque Aïd», reconnait Anissa, une enseignante au lycée Krim-Belkacem de la ville de Bouira. «La vie a changé, je dois aider mon mari à surmonter les difficultés financières notamment en pareilles occasions, c’est difficile pour les bourses faibles», dit-elle.

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