Par Hafidh A. Settar
Nos amis -ou encore frères pour être dans le ton- tunisiens ont toujours eu cette grande réputation de maîtres de la harissa et de la z’labya.
Un peu moins maintenant, il est vrai, mais ils se sont vite rattrapés en se rabattant sur le tourisme par lequel ils vident de manière simple et savante, à la fois, nos poches en haute et basse saison désormais.
Et qui dit tourisme, dit environnement et tout ce qui s’ensuit, car l’un ne marchant pas sans l’autre. Sur ce plan, «Djarri Hamouda» ne badine pas, loin s’en faut.
Ainsi, un commerçant de Carthage eut l’impudence, doublée d’imprudence, d’abattre un eucalyptus géant qui faisait trop d’ombre à sa pâtisserie.
Le verdict est fulgurant : 3 mois de prison ferme et l’équivalent de 450 euros comme amende !
Ne reste plus à l’infortuné carthagénois que de payer… en attendant de s’exiler chez nous où l’on peut couper, non un petit arbre, mais toute la Mitidja s’il faut !
H. A. S.