Accueil À LA UNE AGRESSION SIONISTE CONTRE LA PALESTINE : Tebboune et Erdogan accordent leurs violons

AGRESSION SIONISTE CONTRE LA PALESTINE : Tebboune et Erdogan accordent leurs violons

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L’Algérie et la Turquie sont désormais au plus fort de leurs relations. Un nouveau cap a été franchi hier. Le partenariat passe au niveau « stratégique ». Ceci, à la lumière de l’éventail d’accords et de mémorandums signés par les deux parties qui confirme une sorte de nouvelle ère. Pour la nature stratégique de la coopération, elle est d’autant plus nécessaire que l’axe Alger – Ankara est appelé à jouer un rôle de premier plan sur les dossiers « explosifs » de l’heure, à savoir l’évolution dangereuse de la situation au Proche-Orient marquée par la guerre sioniste faite à la Palestine. Dans la foulée de cette question qui anime l’essentiel de l’actualité internationale, le président Tebboune, lors d’une conférence conjointe avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, a fait état de la teneur des échanges entre les deux parties. Les deux Présidents ont d’abord parlé de l’urgente nécessité d’un arrêt de l’agression sioniste pour mettre fin au bain de sang de l’armée israélienne qui a tué plus de 13 000 palestiniens depuis le 7 octobre. À ce titre, le président Tebboune a pointé d’un doigt accusateur l’entité sioniste, qui continue son génocide contre des Palestiniens désarmés dans la bande de Ghaza, mais aussi en Cisjordanie. Autrement, des crimes de guerres qui doivent être punis. Pour le chef de l’État, le monde ne doit plus permettre que le peuple palestinien soit exterminé par les forces de l’occupant. Il doit œuvrer, par contre, pour protéger les populations de la bande de Ghaza. D’où l’impératif, réitère le Président, d’engager, contre Israël, des poursuites judiciaires devant la Cour pénale internationale. Dans cet ordre, Abdelmadjid Tebboune a apprécié le retour d’échos de « pays frères », des hommes de loi et des représentants de la communauté internationale, qui ont, tous, déposé plainte contre l’entité sioniste devant la CPI, pour génocide et épuration ethnique contre les Palestiniens. Pour sa part, s’exprimant lors de cette conférence de presse, le président Recep Tayyip Erdogan a exprimé son appréciation de la position de l’Algérie sur la question palestinienne, notamment son initiative portant engagement de poursuites pénales contre l’entité sioniste pour crimes de guerre à Ghaza. « La tragédie en Palestine était au cœur de nos discussions », a confirmé Erdogan, pour qui, « nous ne nous permettront pas que les attaques israéliennes se transforment en punition collective (contre les Palestiniens, ndlr) marquée par la brutalité et la barbarie ». À ce titre, le chef d’État turc estime que la position de l’Algérie sur le dossier palestinien est « honnête » au même temps qu’elle est « ferme ». « Nous l’apprécions grandement », a affirmé Erdogan. Tout comme son homologue algérien, le président turc a exprimé l’urgente nécessité d’un cessez-le-feu immédiat pour aussi bien protéger les Palestiniens de la barbarie sioniste que pour l’ouverture d’un couloir humanitaire pour permettre l’acheminement des aides à Ghaza.
Synthèse Farid Guellil

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