L’enquête sur l’affaire Future Gate dont des influenceurs algériens, soupçonnés d’avoir arnaqué plusieurs étudiants universitaires, se poursuit et certains accusés ont été entendus, mardi et hier mercredi, par le juge d’instruction près le tribunal de Dar El-Beïda. En effet, deux influenceurs connus sur les réseaux sociaux sous les noms de Rifka et Stanley ont été concernés par une audition auprès du tribunal de Dar El-Beïda, durant la journée de mardi. Hier, c’était au tour de Numidia Lezoul de se présenter devant le juge de ce tribunal. Rappelant qu’il y a une semaine, trois autres personnes détenues à Koléa, ont été entendues : J. Lina, T. Nadjet et B. Rania. Les chefs d’inculpation mentionnés sont essentiellement « traite d’êtres humains à caractère transnational, formation d’association de malfaiteurs et blanchiment d’argent ». Le principal accusé est Oussama Rezagui, propriétaire de la société fictive Future Gate qui a arnaqué plus de 75 étudiants leur promettant un suivi et une aide pour les accompagner à poursuivre leurs études à l’étranger, notamment en Ukraine, Turquie et en Russie. Cette affaire tourne essentiellement autour de cette arnaque orchestrée par Future Gate mais aussi autour des influenceurs qui se sont impliqués dans une campagne de publicité mensongère par le biais de leurs réseaux sociaux, où ils sont très suivis et ont donc « influencé » bon nombre d’étudiants et leurs parents. De ce fait, le juge d’instruction avait ordonné le placement de 11 mis en cause en détention provisoire et de 3 autres sous contrôle judiciaire. Les mis en cause sont poursuivis pour de lourds chefs d’inculpations. Il s’agit d’ «association de malfaiteurs et escroquerie en bande organisée », « traite de personnes », « violation de la loi régissant la circulation des capitaux de et vers l’étranger ».
Sarah O.
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