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Accidents de la route : l’hécatombe continue

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Dix-huit personnes ont trouvé la mort et 32 autres ont été blessées dans 21 accidents de la circulation enregistrés durant la journée de samedi à travers 15 wilayas du pays, selon un bilan établi hier par la Gendarmerie nationale.

L’accident le plus grave est survenu sur la route nationale RN16 reliant les wilayas de Tébessa et Souk-Ahras (au niveau de la commune de Boulhef-Dyr), lorsque le conducteur d’un véhicule léger a perdu le contrôle de sa voiture après un dépassement dangereux provoquant sa collision avec un autocar venant en sens inverse. L’accident a coûté la vie aux cinq occupants de la voiture et causé des blessures à sept passagers de l’autocar. Une enquête a été ouverte par la brigade de la Gendarmerie de Boulhef-Dyr, précise la même source. Trois personnes ont péri et quatre autres ont été grièvement blessées, dans la nuit de vendredi à samedi, dans deux accidents sur les routes de M’sila. Le premier accident a eu lieu sur la RN40 reliant Ouled Dégrada à M’sila au lieudit Baloul une. Le bilan fait état de deux décès et de deux blessées. Le deuxième accident a eu lieu sur le CW02, et ce, entre une moto et une voiture. Le conducteur de la moto âgé 19 ans, est mort sur le coup et deux autres ont été blessés. Par ailleurs, onze (11) personnes ont été tuées et 30 autres ont été blessées dans neuf (9) accidents de la circulation survenus au cours des dernières 48 heures au niveau national, indique un communiqué de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Tébessa avec cinq (5) personnes décédées et trois (3) autres blessées, suite à une collision entre un minibus de transport de voyageurs et un véhicule léger, survenue à l’entrée de la commune de Boulhaf Dir, daïra d’El kouif. Deux autres personnes sont par ailleurs décédées, suite à une noyade dans la wilaya de Chlef, la première victime dans une mare, dans la commune de Harchoun, daïra d’El Karimia, la deuxième, dans le barrage Sidi Yakoub, commune et daïra de Ouled Ben Abdelkader. Les éléments de la Protection civile sont d’autre part intervenus pour l’extinction d’incendies urbains et divers qui se sont déclarés dans les wilayas de Tamanrasset, Tizi Ouzou, Boumerdès et Bouira, sans toutefois faire de victimes. Routes-accidents-bilan Selon des sources provenant de la Protection civile, douze personnes ont été tuées et 22 autres blessées dans onze accidents de la circulation survenus lors des dernières 24 heures au niveau national, selon un bilan établi hier par les services de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Batna où trois personnes sont décédées et trois autres ont été blessées, suite à deux accidents de la circulation, le plus grave ayant provoqué le décès de deux personnes et la blessure de trois autres, suite à une collision entre un véhicule léger et une motocyclette, survenue sur la RN-75, dans la commune d’Aïn Djasser. Par ailleurs, les secours de la Protection civile sont intervenus, durant la même période, pour l’extinction de 11 incendies de récolte dans les wilayas de Tébessa, Sétif, Guelma, Constantine, Bordj Bou-Arréridj, Khenchela et Aïn Témouchent ayant causé des pertes estimées à 56.5 hectares de blé et 14 hectares d’orge ainsi que 380 bottes de foin, ravagés par les flammes. L’hécatombe se poursuit sur nos routes. Il est à rappeler une collision entre un camion et un autobus a provoqué le décès de 33 personnes, en grande majorité mortes carbonisées, et fait 22 blessées dans la nuit de vendredi à samedi en Algérie, selon les autorités. 22 personnes ont également été blessées dans la collision survenue sur une route nationale près d’Aflou, à 400 km au sud d’Alger, a rapporté la Protection civile. L.’autobus assurant la liaison entre Oran, la métropole du nord-ouest, et Ouargla, dans le Sahara, a pris feu après avoir été projeté contre un talus rocheux à la suite du choc avec le camion, a précisé la source.

Les accidents de la route tuent annuellement en Algérie environ 4.000 personnes
Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui a déclaré récemment que les accidents de la route coûtaient à l’État 100 milliards de dinars et que les nouvelles dispositions adoptées dans le cadre de la révision du code de la route visaient essentiellement à réduire l’intervention humaine dans le processus de constat des infractions. à une question d’un membre du Conseil de la nation sur les mesures prises pour réduire les accidents de la route, Bedoui a indiqué que « la moyenne des accidents de la route avoisine les 4.000 morts/an, coûtant à l’État 100 milliards de dinars, ce qui exige l’introduction de nouvelles dispositions dans le code de la route, notamment l’augmentation des amendes forfaitaires aux infractions de la route à l’origine des accidents de la circulation et la mise en place du permis à points. Le ministre a indiqué tout en soulignant l’élément humain, notamment en ce qui concerne le non respect des règles de conduite, est le dénominateur commun dans 95 % des accidents de la route, a indiqué le ministre, soulignant que l’excès de vitesse et les dépassements dangereux étaient à l’origine de 50 % du nombre global des accidents de la circulation. Le projet de révision du code de la route récemment adopté au conseil du gouvernement a permis d’augmenter la valeur des amendes aux infractions à l’origine des accidents, notamment ceux classés au 4ème degré. L’amende est fixée entre 5.000 DA et 7.000 DA. Une nouvelle mesure a également été adoptée. Il s’agit du système de permis à points qui permettra d’une part de réduire l’intervention de l’élément humain dans le processus de constat des infractions et d’autre part de mettre un terme à toutes formes d’indulgence à l’égard des contrevenants. Le système informatique du permis à points conférera davantage de rigueur aux dispositions du code de la route. Outre les mesures dissuasives, l’amélioration de l’état du réseau routier, l’exigence d’une qualité spéciale d’équipements de sécurité pour les véhicules importés, la généralisation du contrôle technique obligatoire des véhicules, ainsi que la dotation des services de sécurité d’appareils sophistiqués. Une nouvelle mesure a également été adoptée. Il s’agit du système de permis à points qui permettra d’une part de réduire l’intervention de l’élément humain dans le processus de constat des infractions et d’autre part de mettre un terme à toutes formes d’indulgence à l’égard des contrevenants.
Lazreg Aounallah et Aps

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