Zoukh à propos de la collecte des ordures, à Alger « Je ne veux pas de campagne, mais d’une organisation et un planning »

C’est à la veille de la rentrée sociale, que le wali d’Alger, Zoukh a choisi la journée d’hier, pour tenir une rencontre de travail, sur cette rentrée, avec les présidents des 57 communes que compte la Capitale. Outre des échanges entre les participants sur les problèmes persistants et récurrents qui empêchent Alger de renouer avec les comportements citadins et le civisme, il a été aussi question de réalisations et des efforts fournis pour faire d’Alger une Capitale moderne. La gestion des affaires de la Capitale, a été au centre de la rencontre tenue, hier, au siège de la wilaya d’Alger, l’occasion pour le wali, Zoukh de faire le point sur ce qui a été accompli et en cours de l’être, sur fond des mesures et décisions prises lors de la réunion, du Premier ministre, avec 15 membres du gouvernement, le wali et les élus locaux sur la gestion d’Alger. La restauration de l’image de la Capitale algérienne, l’objectif escompté par les pouvoirs publics peine à se traduire, au regard de l’état des lieux, en dépit des plans adoptés et des budgets importants alloués à cet effet. Dans son intervention, hier, devant les 57 premiers magistrats de la commune, le wali d’Alger, a évoqué longuement les opérations de relogements des familles des bidonvilles, d’Alger , il a fait savoir, dans ce cadre qu’ « une campagne : Capitale sans bidonvilles » va être lancer prochainement . Et pour atteindre le but, de la débidonvillisation d’Alger qui compte encore des espaces engloutis par ce type de construction, en s’adressant aux présidents des APC de la Capiltale, Zoukh leur dira « adoptez les décisions de démolition de ces bidonvilles et nous, nous vous assurerons les forces publiques » a-t-il lancé. La capitale algérienne qui a perdu beaucoup de ses atouts, dont la beauté et la splendeur de ses bâtisses, ces dernières décennies, les efforts en moyens, financiers et humains, notamment en compétences dans l’expertise et la spécialité sont de mise pour des améliorations dans tous les domaines. Pour l’opération « Alger, La Blanche » qui s’articule essentiellement sur la réhabilitation de ses immeubles et établissements, qui au regard de l’état des lieux peine à s’achever, la démarche en cours concerne uniquement les grands boulevards. De la commune de Dar-El-Beida, à Sidi Mohamed, en
passant par Alger Centre, jusqu’au quartier mythique Bab-El-oued, des bâtisses des grands boulevards subissent les travaux de réfection et de réhabilitation. Nombreux sont, pourtant les immeubles et les bâtisses, d’une rare beauté et valeur architecturale, dans les petites ruelles et quartiers d’Alger, et qui sont ignorés dans le planning de l’opération Alger, La Blanche. La Capitale, c’est ses grands boulevards et aussi ses ruelles, qui se côtoient, pour que l’un mène à l’autre. Autre problème épineux que les différentes mesures et dispositifs mis en place, les étalages des ordures dans les rues et boulevards de la Capitale, en jour comme de nuit. L’incivisme de citoyens, habitants et ceux de passage à Alger, constitue, une des causes de cet état des lieux , mais loin la principale. Avec les dernières acquisitions de matériels et le renforcement du personnel en charge de la mission de collecte des ordures, les 57 communes d’Alger trouvent des difficultés à venir à bout de ce problème. Même si les grands boulevards et artères paraissent sans les amas d’ordures et nettoyés, nul n’ignore que ce n’est pas le cas pour les ruelles.
À ce propos, le wali d’Alger a lancé, à l’adresse des P/APC, « je ne veux plus de campagnes de collectes des ordures, je veux une organisation et un planning » a-t-il indiqué.
Notons par ailleurs, que le wali Zoukh, a exprimé ses « regrets » de voir Alger dépourvue de foncier, assurant les présidents d’APC et les élus des communes pauvres de son « soutien financier, si nécessaire » a-t-il assuré.
Karima Bennour