La huitième édition du Festival national culturel de théâtre de marionnettes (FNCTM) s’est ouverte, dimanche à Aïn Témouchent, avec la présentation de l’œuvre «Arnoub Oua eddib» (le lapin et le loup) de la coopérative culturelle «Kateb Yacine» de Sidi Bel-Abbès. Présenté au «Petit théâtre» d’Aïn Témouchent. Ce spectacle traite, en une trentaine de minutes, de la problématique de l’environnement et sa protection par l’homme pour venir en aide à des animaux dans la forêt, menacés par un méchant loup. Outre son sujet d’actualité, le spectacle a adopté un décor de premier plan mettant en relief les beautés de la nature et de la forêt. L’entraide entre animaux dont, notamment Arnoub finit par venir à bout du loup qui les terrorisait. Cette huitième édition a été, officiellement ouverte, par le wali de Aïn Témouchent, Abdelkader Tayane, qui a félicité les organisateurs de la manifestation qui fait d’Aïn Témouchent la capitale nationale de la marionnette. Pour sa part, le commissaire du festival, Karim Bouarfa, a mis l’accent sur l’importance que prend le festival d’année en année au service de l’art de la marionnette. Cette édition sera marquée par une soixantaine de spectacles à travers la wilaya, notamment les communes et villages éloignés qui pourront bénéficier de cette bouffée d’oxygène pour la relance de l’activité culturelle, a-t-il indiqué. Sur 22 œuvres déposées pour participation au concours, neuf seront en course, dès lundi, pour le grand prix (meilleur spectacle) fixé à 350 00 DA et ceux de la meilleure réalisation (200 000 DA), du meilleur texte (200 000 DA), du meilleur manipulateur de marionnettes (150 000 DA) et celui du jury (150 000 DA). Les troupes participantes au concours viennent des wilayas de Aïn Témouchent, El Khroub (Constantine), Ouargla, Khenchela, Sidi Bel-Abbès (2), Laghouat, Chlef et Annaba. Outre les neuf spectacles en concours, qui auront pour cadre le chef-lieu de wilaya, les autres spectacles sont prévus à Béni Saf (6), Hammam Bouhadjar (6), Oulhaça (4), Aïn Larbâa (8), El Malah (5), El Amria (5) et Aïn Kihal (7). Six représentations hors concours auront lieu, également, à Aïn Temouchent, en plus de spectacles destinés aux enfants handicapés et hospitalisés. Le jury choisi pour cette 8e édition est harmonieux dans sa composition puisque comprenant des membres ayant participé aux éditions précédentes comme marionnettistes, à l’instar de Halim Châabane de Blida et Kada Bensemicha de Sidi Bel-Abbès. Présidé par Kamel Bendimerad, ancien journaliste culturel de l’APS, il comprend, également, Ali Abdoune, homme de théâtre et Haroune Kilani lauréat à maintes reprises du festival national du théâtre professionnel. Cette édition verra, également, l’organisation, mardi, d’une rencontre de réflexion sur la situation et le devenir de l’art de la marionnette en Algérie.