La grève déclenchée, jeudi, par les conducteurs du tramway de Constantine est « illégale », a estimé en milieu de journée la responsable de la communication de la SETRAM, Ibtissem Ghimouz. « Aucun préavis de grève, tel que prévu par la loi, n’a été déposé par les travailleurs concernés », a-t-elle affirmé, assurant cependant que les revendications portées à la connaissance des responsables de la SETRAM étaient « à l’étude ». Peu après midi, la circulation de quatre rames, maintenues au titre d’un « service minimum », s’est interrompue, le mouvement semblant se radicaliser.Les grévistes réclament en premier lieu l’allègement du rythme imposé par les rotations des rames de ce moyen de transport. « Nous travaillons durant six heures sans discontinuer, quatre jours de suite, alors que nos collègues d’Alger et d’Oran s’arrêtent au bout de cinq heures », a notamment déclaré un des conducteurs protestataires à l’APS. Le tramway de Constantine dessert depuis son inauguration, au début du mois de juillet 2013, un premier tronçon de 8,9 kilomètres comprenant 10 stations entre le stade Benabdelmalek et la cité Zouaghi-Silimane, rappelle-t-on.