La Coupe du monde des clubs, dans son nouveau format à 32 équipes, se prépare à marquer l’histoire du football. Le tirage au sort des groupes, effectué jeudi soir, a dévoilé les premiers affrontements d’une compétition prévue aux États-Unis du 15 juin au 13 juillet 2025. Les plus grandes équipes des cinq continents s’affronteront pour le titre, avec un jackpot record à la clé.
Inspirée de la Coupe du monde des sélections nationales, cette nouvelle mouture de la Coupe du monde des clubs regroupera 32 équipes réparties en huit groupes de quatre. Les deux premiers de chaque groupe accéderont aux huitièmes de finale, suivant un système croisé prédéfini : le groupe A contre le groupe B, et ainsi de suite. Parmi les équipes engagées, des noms prestigieux tels que le PSG, Manchester City, le Real Madrid, et des représentants d’autres continents comme Al Ahly (Égypte), Al Hilal (Arabie Saoudite) ou Auckland City (Nouvelle-Zélande).
Une dotation historique pour les vainqueurs
La FIFA ambitionne de faire de cette Coupe du monde des clubs la compétition de clubs la plus lucrative au monde. Le vainqueur pourrait toucher au moins 100 millions d’euros, une somme supérieure à celle actuellement promise pour la Ligue des champions. Selon le quotidien Espagnol « Marca », l’intégralité des revenus générés par la compétition, notamment grâce à un partenariat de diffusion avec DAZN, sera redistribuée aux clubs. En plus des participants, une partie des fonds sera allouée à des équipes non qualifiées via des mécanismes de solidarité indépendants des fédérations nationales. Cette manne financière, associée à l’arrivée de nouveaux sponsors, pourrait porter le jackpot final au-delà des 111 millions d’euros, consolidant ainsi le prestige de la compétition. Si cette réforme réjouit les clubs, elle suscite aussi des critiques. La FIFA fait face à une plainte déposée en octobre dernier par le syndicat mondial des joueurs (Fifpro) et l’Association européenne des ligues. `Ces organisations dénoncent les cadences infernales imposées par un calendrier surchargé, accusant la FIFA d’abuser de sa position dominante. Gianni Infantino, président de la FIFA, s’appuie néanmoins sur le soutien de l’Association des clubs européens (ECA), dirigée par Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG. Pour l’instance, cette Coupe du monde des clubs est une opportunité de renforcer la visibilité mondiale des équipes et d’offrir des matchs d’élite sur une scène internationale.
Une première édition pleine de promesses
Le tirage au sort laisse présager des affrontements palpitants dès la phase de groupes. Les amateurs de football attendent avec impatience les chocs entre géants européens, sud-américains et les outsiders venus d’autres continents. La promesse de gains financiers exceptionnels et d’un spectacle globalisé fait de cette édition 2025 un rendez-vous incontournable. L’avenir de cette compétition pourrait redéfinir les équilibres du football mondial. Mais au-delà des chiffres et des enjeux, le défi sera de répondre aux attentes sportives tout en préservant l’intégrité des compétitions nationales et internationales existantes.
Voici les compositions des huit groupes :
Groupe A : Palmeiras (BRE), FC Porto (POR), Al Ahly FC (EGY), Inter Miami (USA).
Groupe B : PSG (FRA), Atlético de Madrid (ESP), Botafogo (BRE), Seattle Sounders (USA).
Groupe C : Bayern Munich (GER), Benfica (POR), Boca Juniors (ARG), Auckland City (NZL).
Groupe D : Flamengo (BRE), Chelsea (ENG), Club León (MEX), Espérance de Tunis (TUN).
Groupe E : River Plate (ARG), Inter Milan (ITA), CF Monterrey (MEX), Urawa Red Diamonds (JPN).
Groupe F : Fluminense (BRE), Borussia Dortmund (GER), Ulsan HD (KOR), Mamelodi Sundowns FC (RSA).
Groupe G : Manchester City (ENG), Juventus (ITA), Wydad AC (MAR), Al Ain FC (UAE).
Groupe H : Real Madrid (ESP), RB Salzbourg (AUT), Al Hilal (SAU), CF Pachuca (MEX).
Mohamed Amine Toumiat
