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LA CYBERSÉCURITÉ À FAIT L’OBJET D’UNE CONFÉRENCE : Le bouclier protecteur de l’Algérie

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La directrice d’iNet, Mme Fella Gaouar, a arboré, lors de cette conférence, «La menace du cyberespace et de nos données sont devenus une question de souveraineté nationale. Il nous appartient, en conséquence, de fédérer nos compétences et nos moyens pour protéger l’Algérie de ces menaces ».

Durant cette conférence, organisée par l’entreprise iNet Intelligent Network, les participants ont souligné la nécessité de faire de la cybersécurité, une véritable ligne de défense pour protéger l’Algérie, ses institutions, son économie et ses citoyens mais également pour assurer la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des données, Pour faire face à cette menace, l’Algérie doit se doter de moyens pour assurer sa transition numérique en mesure d’arrimer son économie à l’économie mondiale, a-t-elle dit, soulignant que cette transition nécessite cependant, pour notre pays, le développement d’un écosystème économique et numérique de plus en plus dynamique. Elle nécessite également, « en sus d’une infrastructure adéquate, des compétences humaines qualifiées », a affirmé Mme Gaouar.
En outre, lors de la mise en place du tout premier Centre national de cybersécurité, août 2021 l’ex-ministre de la Communication, Belhimer, avait indiqué que “notre pays est conscient des défis imposés par le mauvais usage d’Internet, c’est pourquoi il veille à garantir la sécurité informatique relative à la vie des individus et l’intégrité des organes de l’État». Tout en soulignant que « le scandale d’espionnage israélo-marocain via le logiciel Pegasus est une preuve de plus que nul n’est à l’abri de la cybercriminalité dont les auteurs sont des individus ou des parties sans scrupules» avait-il déclaré. Le professeur et ex-ministre de la Transition énergétique, Chems Eddine Chitour, a rendu public un post abordant la situation générale dans le pays, et plus particulièrement les menaces de cyberattaques qui le visent. L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Transition énergétique, a plaidé en faveur d’une Silicon Valley à l’algérienne, pour «former au moins 50 000 informaticiens en intelligence artificielle», à même de faire face à ces nouvelles guerres de quatrième génération. À cette occasion, le ministre délégué auprès du Premier ministre, Yacine El Mahdi Oualid, chargé de l’Économie de la connaissance et des Start-up, prend part, par sa présence depuis dimanche au Congrès mondial de l’entrepreneuriat (GEC), qui prend fin demain, mercredi, 30 mars indique le directeur des Start-up, au ministère, Noureddine Ouadah, et celui de l’accélérateur public de startups Algeria Venture, Sid Ali Zerrouk, l’a indiqué dans un communiqué : ce congrès mondial vise à rassembler des entrepreneurs, des experts et des décideurs politiques en vue d’élaborer une feuille de route de l’entrepreneuriat mondial pour la période post-Covid-19. Ainsi plus de 26 ministres du monde entier, des chefs d’entreprises, des économistes et des décideurs prendront part aux panels de discussions pour aborder nombre de thèmes importants dans le domaine de l’entrepreneuriat et les meilleures pratiques à même de construire un système mondial en la matière. En marge du GEC, l’Algérie, représentée par Ouadah, participera à une conférence ministérielle sur les start-up, afin d’évoquer les domaines de coopération en la matière, ajoute la même source. De plus le ministère a indiqué que « le gouvernement travaille sur des mécanismes pour pousser les grandes entreprises à investir plus sur la sécurité informatique et à mettre en place une stratégie nationale de sécurité informatique pour réduire la dépendance ».
Enfin, il a fait savoir que  » l’enjeu le plus important est de repérer les talents. L’Algérie compte de très bons ingénieurs en informatique et en cybersécurité, mais la plupart d’entre eux se font offrir des perspectives à l’international », a-t-il dit, ajoutant que le rôle de son ministère est de permettre à ces porteurs de projets de pouvoir exercer leur métier en Algérie.
A. Mounir

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