Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a salué les efforts des enseignants et professeurs dans l’éducation et la formation des jeunes générations qui constituent la richesse de la nation, et ce à l’occasion de leur journée mondiale célébrée le 5 octobre de chaque année. Dans un message publié lundi sur son compte tweeter, Abdelmadjid Tebboune a écrit « a la veille de la célébration de la Journée mondiale des enseignants, je présente mes vœux, les meilleurs, aux enseignants et professeurs, femmes et hommes ». À l’occasion de la rentrée scolaire, Tebboune a tenu également à saluer les efforts consentis par ces enseignants et professeurs dans le cadre de l’accomplissement de leur noble mission d’éducation et de formation des jeunes générations. « Nos filles et nos garçons, qui constituent la richesse de la nation et les bâtisseurs de l’Algérie de demain, une Algérie fidèle à notre glorieuse histoire » a-t-il écrit. Il est essentiel de rappeler, en cette occasion, la lutte des enseignants qu’ils mènent depuis des années pour l’amélioration de leurs conditions de travail pédagogiques et sociales. Des conditions de travail devenues plus pénibles avec l’avènement de la pandémie du Covid-19, ayant impliqué une crise économique et une érosion du pouvoir d’achat des travailleurs.
Des enseignants préoccupés par la dégradation de leur niveau de vie
Depuis plusieurs années, l’Éducation nationale figure parmi les secteurs les plus mouvementés par les actions de contestations et les grèves. Les travailleurs, à leur tête les enseignants, ne cessent en effet de revendiquer des conditions de travail adéquates, un meilleur salaire, et un meilleur système de l’enseignement. Faut dire que la célébration de cette journée mondiale de l’enseignant, intervient cette année encore dans un contexte délicat marqué par une montée de la grogne parmi ces professionnels qui, à quelques encablures de la rentrée des classes, brandissent déjà la menace de la contestation.
Si elle était déjà difficile, leur situation, à l’instar des fonctionnaires des autres secteurs, s’est encore plus aggravée ces deux dernières années après l’avènement de la pandémie du covid. La crise sanitaire a provoqué une cherté de vie que les enseignants n’arrivent pas à surmonter. Une situation que les autorités n’ignorent pas, en tout cas, car des décisions importantes ont été prises par le gouvernement en vue de l’amélioration du niveau de vie des travailleurs.
Celles-ci se traduisent essentiellement par la réduction de l’Impôt sur le revenu général (IRG) et l’augmentation du point indiciaire des salaires. Mais voilà, ceci ne suffit certainement pas à mettre fin aux nombreux problèmes de l’Éducation nationale, car le défi majeur est d’aller surtout vers un enseignement de qualité à travers la modernisation du secteur passant par l’amélioration de la qualité de la formation des enseignants.
Ania Nait Chalal