L’Association algérienne de protection et d’orientation des consommateurs (APOCE) avertit du retour aux scénarii vécus les années précédentes concernant l’exploitation de la bande littorale du pays. En effet, son président, Mustapha Zebdi, a révélé que « l’octroi de licences d’exploitation de certaines plages a débuté au mois de mai courant sous la table des élus locaux, sans transparence et sans l’implication des associations de protection des consommateurs ». Ces licences incluant l’exploitation des parkings, ainsi que la location des chaises, des tables et des parasols sont accordées d’une manière qu’il considère « aléatoire, non étudiée et peu transparente ». Il a rappelé, dans ce sens, que « l’exploitation des plages sans contrôles et en violation des dispositions des cahiers des charges, censées être claires avec des prix prédéterminés, conduisent à une manipulation de ces prix et les rendent fictifs ». « Les pratiques de certains responsables encouragent le retour des gangs des plages où les estivants ont été confrontés, par le passé, aux prix élevés et aux problèmes de circulation. Il y a même eu des meurtres », a-t-il ajouté. Zebdi a signalé que l’Association qu’il préside « veille à ce que ces situations ne se reproduisent pas durant la saison prochaine, d’autant plus que de nombreux Algériens vivent dans un état psychologique dégradé et une circonstance financière particulière en raison de la crise sanitaire ». Ce responsable a estimé, par ailleurs, que « le respect des protocoles sanitaires et des mesures de prévention du Coronavirus ne peut être atteint que dans des conditions appropriées ». Selon lui, le vacancier ne peut pas assurer la protection de la santé et celle de sa famille dans de telles situations de désorganisation.
Lyes Ayoub
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