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Zaïm Bensaci, président du CNCpme au Courrier d’Algérie : «mettre en place un cadre pour la formation des équipes dirigeantes des PME»

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-Le Courrier d’Algérie : La formation des cadres et le développement de la qualité de la main-d’œuvre sont une nécessité pour le développement des entreprises nationales. Quel commentaire faites-vous dans ce sens?

-Zaïm Bensaci : Ce point est primordial et il devient vital de lui donner tout son sens, si l’on veut pouvoir faire face à la concurrence étrangère qui ne peut qu’être féroce dès l’Année 2020, date de la mise en œuvre de l’accord d’association avec l’Union européenne. Il me parait essentiel de mettre en place un cadre pour la formation des équipes dirigeantes des PME.Dans ce sens, le CNCPME a entamé des travaux pour mettre en place une mesure visant à former en continu les managers des PME à travers un schéma établi en collaboration avec l’université, en l’occurrence la faculté des hautes études commerciales de Boumerdès, formation qui ne peut être dissociée d’une véritable mise à niveau des PME et ne pouvant être qu’un élément important de cette dernière.

-Est-ce que vous pensez que le travail des instituts de formation des cadres des entreprises est suffisant dans ce sens?
– Il convient de préciser que ces instituts n’existent qu’au niveau des grandes entreprises et la plupart de nos PME ne peuvent entretenir ce type d’établissement. Néanmoins, votre question peut concerner la formation en général et la formation spécifique compte tenu des besoins de l’économie nationale, et en particulier les PME.Pour cela, il convient de réorienter les formations, tant au niveau des universités qu’à celui des structures de formation nationales.

-Faire appel à des experts étrangers dans ce sens est-ce une solution?
-Il ne peut être répondu à cette question tant les domaines couverts sont nombreux, avec des spécificités complexes et un degré de connaissance et d’expérience diversifié.
Par contre, il est évident que l’expertise étrangère et souhaitable lorsque celle-ci ne peut être assumée par les compétences nationales. Elle devient nécessaire lorsque le but que l’on veut atteindre serait celui de mettre nos PME au niveau des PME étrangères appelées à être leurs concurrentes.

-Comment à votre avis nos entreprises peuvent-elles acquérir le savoir-faire?
-Vu le niveau de spécialisation de beaucoup de cadres dirigeants des PME nationales, il me parait indispensables d’insister sur la nécessité de leur formation en continu parallèlement avec leurs obligations de gestion.
Les dirigeants d’entreprises ne peuvent effectuer cette conversion sans le minimum de volonté et d’organisation au sein des entreprises qu’ils dirigents.
Entretien réalisé par Ines B.

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