Les États-Unis ont réitéré leur attachement au règlement du conflit au Sahara occidental dans la cadre des efforts de l’ONU, et ce, sur la base d’une solution permettant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, selon l’esprit et la charte des Nations unies, pour une question de décolonisation inscrite, depuis 1966 sur l’agenda onusien. Dans un communiqué rendu public par la représentation diplomatique des Etats –Unis, à Alger, à l’occasion de la visite d’une délégation de responsables américains dans les camps de réfugiés sahraouis, à Tindouf, il est souligné que «les États-Unis maintiennent leur ferme soutien au processus de négociation mené par l’ONU, qui vise à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental» est-il précisé. La délégation américaine, conduite Joan A. Polaschik l’ambassadrice des États-Unis à Alger, a pour objectif, en se rendant aux camps des réfugiés sahraouis, poursuit la même source d’ «évaluer la mise en œuvre de l’aide humanitaire des États-Unis aux réfugiés sahraouis» et aussi «d’en apprendre davantage sur les défis auxquels ils sont confrontés» est-il indiqué. La délégation aura à cette occasion à rencontrer des représentants de l’Organisation des Nations Unies (ONU), dont les membres de la Mission de l’ONU pour un référendum au Sahara occidental, (Minurso) et notamment, les réfugiés sahraouis, responsables du Front Polisario et de la République arabe sahraoui démocratique (RASD), des femmes et de jeunes sahraouis. La visite de la délégation américaine intervient à la veille de la célébration par le peuple sahraoui et son représentant légitime reconnu par la communauté internationale, le Front Polisario, du quarantième anniversaire de la proclamation le 27 février 1976, de la République sahraouie. Rappelons par ailleurs, que dernièrement, le département d’État américain avait rejeté une mesure proposée par le Congrès d’octroyer une aide financière au Maroc. Décision prise par les responsables américains craignant de voire les autorités coloniales marocain, injecter une partie ou la totalité de cette aide dans les territoires sahraouis encore sous occupation marocaine, ce qui, constitue une violation flagrante du droit international, pour une question de décolonisation inscrite à l’ONU.
K. B.