Selon des statistiques établies par l’Institut international des études sportifs, le championnat algérien pointe à la cinquième place au classement des championnats où les changements des entraîneurs sont fréquents.
Ces statistiques indiquent que le championnat de Ligue 1, au titre de l’exercice 2022-2023, s’est illustré par une instabilité chronique au niveau des barres techniques des clubs pensionnaires de l’élite. En effet, pas moins de 14 clubs sur 16 ont changé, au moins une fois, leurs entraîneurs depuis le début de cet exercice. Seuls le leader, le CRB, aux côtés du MCO gardent encore les entraîneurs sous leurs coupes, avec qui leurs équipes ont débuté la saison.
Et même pour ces deux clubs, El Kouki et Belatoui sont fortement contestés par les fans du Chabab et des Hamraoua depuis un bon bout de temps. Rien n’indique d’ailleurs qu’ils vont résister à la grosse pression qu’ils subissent, et qu’ils aillent au terme de cet exercice.
Il faut dire que cette fâcheuse habitude de la valse des entraîneurs dans le championnat algérien est en train de toucher des clubs connus jusque-là pour leur stabilité. C’est le cas du PAC qui a vu le défilé de deux techniciens cette saison, sans que cela ne permet à la formation de la banlieue d’Alger de s’extirper de la zone rouge, puisqu’elle n’est toujours pas assurée de poursuivre parmi l’élite la saison prochaine.
D’autres clubs, de surcroît de renommée, à l’image de la JSK et du MCA, ont même connu le défilé de trois entraîneurs cette saison, traduisant parfaitement cette instabilité chronique régnant au sein de la première compétition footballistique dans le pays.
Pour revenir aux statistiques citées plus haut, il y a lieu de souligner que le championnat de Bosnie occupe la première place mondiale en matière des entraîneurs changés durant un seul exercice. Celui de la Macédoine arrive à la deuxième place, suivi par celui de la Serbie et de la Costa Rica, respectivement.
Ces statistiques, élaborées à Neuchâtel (Suisse) se sont basées sur le nombre de matchs dirigés par un seul entraîneur, précise-t-on de même source.
H. S.
