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Valorisation du patrimoine oranais : Partenariat entre l’Université Ahmed-Benbella et l’association SDH

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Un accord-cadre de coopération portant valorisation du patrimoine matériel architectural et historique a été conclu, jeudi, entre l’Université d’Oran-1 Ahmed-Benbella et l’association socio-culturelle locale Santé Sidi-El-Houari (SDH).

La consolidation de la formation des étudiants est au cœur de cet accord signé au siège de «SDH» par les responsables des deux parties, à savoir le recteur de l’Université, Abdelbaki Benziane, et le président de l’association, Kamel Bereksi. A la faveur de ce partenariat, les étudiants bénéficieront de formations pratiques animées par SDH, dont des stages et des visites guidées aux différents sites historiques et d’un accompagnement pour la réalisation de leurs projets de fin d’étude. L’Université partenaire s’engage, quant à elle, à promouvoir les activités de l’association et à soutenir ses travaux et projets en lien avec les domaines d’intérêt des étudiants. La signature de l’accord-cadre de coopération s’est tenue en marge de la cérémonie de lancement officiel d’un nouveau programme socio-culturel dédié aux jeunes, intitulé «Niya, pour une culture de la paix». La promotion des valeurs de «paix, citoyenneté, inter-culturalité et développement durable» constitue l’objectif majeur de ce programme porté par SDH. L’association bénéficie, à ce titre, de l’appui de plusieurs partenaires tels l’Université d’Oran, la Wilaya et l’APC d’Oran, et l’Association des centres d’animation de quartiers de Bordeaux (ACQAB/France). Plusieurs activités socioculturelles seront animées au profit de quelque 5.500 enfants et jeunes sur une période de 15 mois, jusqu’à la clôture du programme par un festival de la Paix intitulé «Niya entre les deux rives». Implantée au coeur du quartier historique d’Oran dont elle porte le nom, l’association SDH figure parmi les entités bénévoles phares vouées à la formation et insertion des jeunes dans les métiers traditionnels de la construction. La formation est dispensée au sein de son école-chantier qui a vu la sortie de plusieurs promotions de diplômés activant aujourd’hui dans les chantiers de réhabilitation du bâti ancien ou dans leur propre micro-entreprise.

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