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Techniques agricoles à Aïn Témouchent : les réseaux sociaux, un autre espace d’expression pour la vulgarisation

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L’Institut de technologie moyen agricole spécialisé (ITMAS) d’Aïn Témouchent a abrité, avant-hier, une rencontre régionale à laquelle ont pris les délégués de vulgarisation des techniques agricoles de 24 wilayas du Centre-Ouest et de l’Ouest algérien.
C’est le département ministériel chargé de la vulgarisation qui a initié cette rencontre de trois jours, durant lesquels seront débattus les rôles et importance des délégués chargés de communiquer à travers les médias, tous espaces d’expression confondus, des informations aux fellahs dans tous les domaines concernant la vulgarisation des techniques appropriées, et la mise à leur connaissance des informations agricoles au moment opportun. C’est ce qu’a déclaré, à la presse le porte-parole du département ministériel concerné. Comment présenter une information à l’endroit des fellahs ? Quelle est l’heure de convenance pour la donner ? Quels sont les canaux qu’il faut utiliser ? Intéresser la communauté des fellahs par des spots sous forme de courriels à travers l’Internet en utilisant les comptes existants ou en ouvrant d’autres à l’échelle wilayale et créer un public varié en mesure de fournir les explications nécessaires aux questions posées à travers les réseaux sociaux… Tels sont les grands axes développés par les organisateurs qui accordent beaucoup d’importance au développement de l’information et de la vulgarisation des techniques agricoles sous forme de messages et de spots électroniques à travers les réseaux sociaux. Certains sont allés à dire qu’il faut accorder beaucoup d’intérêt à cette nouvelle méthe de communication à l’ensemble des fellahs et des partenaires sociaux ainsi que les investisseurs, quant aux mesures prises par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et de la Pêche, au moment opportun, notamment quand il s’agit d’avertissements agricoles à fournir en extrême urgence en terme de déclenchement de programmes de lutte contre les fléaux et les calamités qui nécessitent un front national pour les éradiquer. Cependant le département ministériel qui a initié cette rencontre de trois jours, a-t-il les moyens de la mise en œuvre de cette politique ? Une grande question qui nécessite une grande réflexion. Les séminaristes devraient aboutir à des recommandations, une sorte de feuille de route à développer, selon les spécificités de chaque région.
Boualem Belhadri

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