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Taylor Swift, la nouvelle reine de la musique américaine

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Avec 26 millions d’albums vendus, Taylor Swift s’impose comme la nouvelle superpuissance de la musique US. C’est une blonde mince, mignonne et bien coiffée comme il en existe des milliers. Elle ne joue pas l’outrance, ne possède pas un organe puissant, et sa voix laisserait même entendre un timbre nasillard. Mais ses ventes sont faramineuses. Pour comprendre le phénomène Swift, il faut compter avant d’écrire : à 24 ans, Taylor Swift a écoulé 26 millions d’albums et 75 millions de chansons ont été téléchargées, le record pour une artiste femme. Sa tournée a rapporté l’an dernier 150 millions de dollars. Elle a 47 millions d’abonnés sur son compte Twitter. C’est un royaume, dont les sujets s’appellent les « swifties ». Et quand « Time Magazine » la met en couverture, c’est avec ce titre sobre : « Le pouvoir de Taylor Swift ». L’article précise : « Au meilleur de sa forme, elle peut raconter des histoires comme Joni Mitchell, dénicher des mélodies à la Pharrell Williams et connaître un succès à l’égal d’Abba. » Le secret de Swift ? Elle travaille depuis l’enfance. La Mozart de Pennsylvanie rêvait devant sa télévision non de Madonna mais de Dolly Parton et autres vedettes à forte poitrine de la country. Elle écrivait des poèmes, puis des chansons… À 11 ans, elle arrive à faire déménager ses parents, dans la banlieue de Nashville, à Hendersonville, patrie de Johnny Cash. La petite veut grattouiller la guitare, composer. M. et Mme Swift la soutiennent. Dès lors, l’american dream se met en marche : album à 15 ans, certifié quadruple platine. Depuis, Taylor n’est jamais sortie de l’autoroute de la gloire. Sa martingale : elle explore ses tourments.

FINI L’IMAGE DE LA GENTILLE GOURDE DE NASHVILLE, À ELLE LE PENTHOUSE À MANHATTAN
Chaque disque, un tous les deux ans depuis 2006, s’apparente à un journal intime, relatant ses soucis d’ancienne boulotte martyrisée par ses compagnons de lycée, et, surtout, ses histoires de coeur. Elle cherche le grand amour, mais il dure généralement trois mois.
Ce qu’il y a de bien, avec Taylor, c’est qu’elle fricote avec des hommes connus, des « vieux » tels Joe Jonas, Jake Gyllenhaal, et des plus jeunes, Taylor Lautner, Harry Styles des One Direction, ou Conor Kennedy, petitf ls de Robert, il avait 17 ans. Chacun a droit à son morceau. Taylor dévoile ainsi qu’untel l’a larguée en vingt-sept secondes au téléphone (Jonas), qu’un autre l’a trompée (Styles)… Forcément, cela fait jaser. Un homme peut multiplier les aventures avec des femmes plus ou moins célèbres, une fille devient vite la risée des collègues. Swift a souffert de blagues méprisantes, ce qui l’a énervée, même s’il en faudrait davantage pour troubler cette anti-Britney Spears. Elle s’est mise à la pop et réussit à évoluer sans perdre son audience. Fini l’image de la gentille gourde de Nashville, à elle le penthouse à Manhattan, les copines cool, telles Lorde et Selena Gomez. Derrière ses interviews creuses se devine une femme maligne. Businesswoman, elle a retiré son catalogue de la plate-forme Internet Spotify, qui permet d’écouter la musique sans payer. Car ses compositions, affirme-t-elle, ont une valeur. La célébrité ne l’a pas déphasée. Cette fille simple, qui fantasme sur l’amour, fonds de commerce de ses tubes, a de beaux jours devant elle. Même si le drame se produit, un mariage heureux avec un bel homme, elle saura en tirer profit.

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