Accueil L'EXPRESS Taoufik Makhloufi se plaint de « blocage » d’un projet sportif

Taoufik Makhloufi se plaint de « blocage » d’un projet sportif

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Le champion olympique du demi-fond, l’athlète algérien Taoufik Makhloufi, a porté à la connaissance de l’opinion publique nationale qu’il compte réaliser un projet de nature sportive dans la capitale du pays. Seulement, il semblerait que le dossier d’investissement du médaillé d’or du 1 500 mètres aux Olympiades de 2012 de Londres est bloqué au niveau des services de la wilaya d’Alger. C’est lui-même qui s’en plaint dans un tweet diffusé mercredi. S’adressant au premier magistrat de la wilaya, Makhloufi écrit un message en langue arabe : « Mr le wali d’Alger (Youcef Chorfa, ndlr), je suis sur le point de réaliser un projet sportif dans votre wilaya, et ce projet est bloqué au niveau de votre administration. Pourriez-vous m’aider ? » La balle est désormais dans le camp du wali d’Alger.

Un « cluster » de Covid-19 au Pentagone
La majorité des plus hauts gradés de l’armée US, dont le général Mark Milley, chef d’état-major, restent confinés après une éventuelle contamination lors d’une cérémonie en l’honneur des familles de militaires médaillés. Dès que l’amiral Charles Ray, numéro deux de l’unité des garde-côtes a été testé positif au coronavirus peu après une réunion le 27 septembre à la Maison-Blanche, en l’honneur des familles de médaillés américains, l’appareil de sécurité nationale des États-Unis s’est mis en quarantaine. Outre le chef d’état-major, le général Mark Milley, la majorité des plus haut gradés sont confinés, et d’après le Pentagone cette situation «  n’affecte pas le niveau de préparation ou les capacités opérationnelles de l’armée américaine». Hospitalisé le 2 octobre dernier, après avoir été testé positif au coronavirus, Donald Trump, qui présentait des «symptômes légers» selon son chef de cabinet Mark Meadows, a regagné mercredi dernier, la Maison-Blanche.

Pic historique de la pauvreté en France
Les associations caritatives tirent la sonnette d’alarme. La crise économique provoquée par le coronavirus a fait exploser la pauvreté en France, malgré les mesures gouvernementales pour amortir le choc. Le baromètre de la pauvreté IPSOS/Secours populaire parle d’un recul rare en temps de paix. Et la situation pourrait encore se dégrader. Le choc était inévitable. Au-delà de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19, la situation économique de très nombreux Français s’est fortement dégradée cette année. D’après les associations caritatives, un million d’entre eux auront basculé dans la pauvreté d’ici la fin 2020. Une lame de fond qui balaie de nombreux profils: des salariés aux chômeurs en passant par les étudiants ou les intérimaires. Les chiffres donnent le tournis. D’après le dernier baromètre de la pauvreté IPSOS/Secours populaire, durant les deux mois du confinement, 1.270.000 personnes ont sollicité l’aide de l’association dans ses permanences d’accueil. À titre de comparaison, ils étaient 3,3 millions sur l’ensemble de 2019. Signe de la déflagration économique inédite que le Covid-19 a provoqué, 45% des individus qui ont fait appel au Secours populaire durant le confinement étaient inconnus de ce dernier. L’association caritative fondée en 1945 rappelle que de l’autre côté de l’échelle sociale, un tiers des Français peinent à boucler leurs fins de mois, que 18% d’entre eux sont systématiquement à découvert et que 38% des citoyens de France ont déjà connu la pauvreté.

Saëb Erekat touché par le Covid-19
Le négociateur en chef des Palestiniens, Saëb Erekat, atteint de problèmes pulmonaires chroniques, a été diagnostiqué postif au Covid-19, a annoncé jeudi soir l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). M. Erekat, l’une des figures palestiniennes les plus connues à l’étranger, a « été infecté par le Covid-19 », a indiqué dans un communiqué l’OLP, en précisant que l’homme politique avait pris une pause de ses engagements au vu des circonstances. Âgé de 65 ans et atteint de fibrose pulmonaire, M. Erekat avait subi en 2017 une greffe du poumon dans un hôpital américain avant de reprendre ses activités. Secrétaire général de l’OLP et proche du président palestinien Mahmoud Abbas, Saëb Erekat a participé à de nombreuses discussions pour une tentative de règlement du conflit israélo-palestinien. La semaine dernière, le numéro 2 du mouvement palestinien Hamas, Saleh al-Arouri, avait lui aussi été testé positif au coronavirus et placé en isolement. Depuis le début de la pandémie, quelque 39.500 cas de coronavirus, dont 335 décès, ont été recensés en Cisjordanie, territoire où vivent 2,8 millions de Palestiniens, et environ 3.750 cas, incluant 24 décès, à Ghaza, comptant près de deux millions de Palestiniens.

Fin de l’ère de l’or noir dans les pays industrialisés
L’époque du pétrole a pris fin dans les pays industrialisés où sa consommation diminuera de 1,1 million de barils par jour au cours de ces cinq prochaines années, affirme le rapport de l’Opep World Oil Outlook. Le rapport de l’Opep World Oil Outlook (WOO) prévoit une forte baisse de la consommation de pétrole dans les pays industrialisés. Selon les termes du rapport, la demande de pétrole dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) atteindra un palier de 47 millions de barils par jour entre 2022 et 2025 avant d’engager une baisse prolongée jusqu’à 35 millions vers 2045. Les auteurs du rapport expliquent ce recul par des politiques climatiques, une crise des transports et une faible croissance de la population. Par contre, la consommation ira en croissant dans les pays en développement. Le rapport explique cette hausse par une forte croissance de la population, un développement économique potentiellement plus dynamique et une augmentation de la classe moyenne. Selon les experts, d’ici 2045, la demande de pétrole augmentera jusqu’à 74,3 millions de barils par jour. L’Inde sera son principal importateur. Au total, l’Opep prévoit une hausse de la consommation pétrolière de 99,7 millions de barils par jour enregistré en 2019 à 109,3 millions en 2040.

Fodil Boumala risque deux ans de prison ferme
Mis sous mandat de dépôt par le juge d’instruction le 14 juin dernier, après avoir été déféré en comparution immédiate, l’activiste politique Fodil Boumala risque deux ans de prison ferme assortie d’une amende de 100 000 DA, comme peine requise et annoncée, jeudi, par le tribunal de Dar El-Beida, à Alger. Le verdict du procès de ce politologue et ancien journaliste de l’ENTV est attendu pour le 15 octobre prochain, selon le Comité national de pour la libération des détenus (CNLD). Le prévenu, un militant du Hirak, a été accusé de plusieurs chefs d’inculpation, notamment  «incitation à attroupement non armé, outrage à corps constitué, publications pouvant porter atteinte à l’intérêt national »

Mis aux poings
« L’Algérie joue un rôle extrêmement important pour ce qui est de la stabilité de la région, particulièrement dans la région du Maghreb et au Sahel et nous veillerons à renforcer la coopération dans ce cadre. » Le président du Gouvernement espagnol Pedro Sanchez, ce jeudi, à Alger.

La communauté internationale ne peut ne pas reconnaitre à l’Algérie son rôle actif dans la paix dans la région, et même au-delà du Maghreb et du Sahel. Preuve en est, le chef du Gouvernement espagnol pèse ses mots par l’usage « extrêmement important ».

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