Le Conseil national des enseignants de l’enseignement supérieur va intenter une action en justice contre le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière après le décès du professeur universitaire Aïcha Aouissat. Le coordinateur national du Conseil des enseignants de l’enseignement supérieur, Abd El Hafid Melat, a déclaré hier, au site internet « SabkPress » que le syndicat ne fait pas confiance au comité d’enquête nommé par le ministre de la Santé Mokhtar Hasbellaoui. Ce dernier a évité d’incriminer les responsables de l’hôpital avant la publication des résultats de l’enquête judiciaire pour connaître les véritables raisons qui ont conduit à la mort la défunte à l’hôpital de Ouargla. Melat qui se trouvait hier dans la wilaya de Ouargla, a confirmé qu’il commencera les démarches pour poursuivre le ministère de la Santé en justice aujourd’hui, en expliquant «Le fléau du scorpion ne tue pas dans tous les autres pays sauf en Algérie, à cause de la négligence et du manque de soins des patients». D’autre part, notre correspondant a confirmé qu’il attacherait au dossier judiciaire de nombreux documents condamnant l’hôpital et montrerait que le décès était le résultat d’une négligence. Le coordinateur national du Conseil des enseignants de l’enseignement supérieur a été surpris par le silence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sur la question qui préoccupait l’opinion publique, ajoutant que « le ministre Tahar Hadjar pouvait sympathiser avec son collègue du gouvernement». Dans le même contexte, Melat a déclaré que «le secteur de Hadjar ne s’est même pas dérangé pour présenter ses condoléances à la famille de la défunte ou à l’enseignement supérieur».
Lilia Sahed
