Seize personnes, dont treize alpinistes et trois membres d’équipage, sont portées disparues après que leur hélicoptère a effectué un atterrissage d’urgence dans les montagnes du Tadjikistan, ont annoncé lundi les autorités de ce pays d’Asie centrale. Selon le Comité des situations d’urgence tadjik, deux autres hélicoptères de secours ont été dépêchés sur les lieux de l’accident, dans l’Est du pays. D’après la même source, les alpinistes, dont la nationalité n’a pas été communiquée, entendaient grimper le pic Ismail Samani, anciennement appelé pic du Communisme et point culminant de l’ex-URSS à 7495 mètres d’altitude. Le pays est réputé pour ses paysages désertiques et ses spectaculaires montagnes.
Neuf morts dans l’incendie d’un hôpital de Taïwan
Neuf personnes ont péri et 15 autres ont été blessées lundi matin dans un incendie dans l’unité d’un hôpital de Taïwan accueillant des malades en phase terminale, ont annoncé les services des pompiers. Les 36 personnes -dont trois membres de l’encadrement- qui se trouvaient dans l’unité située au septième étage de cet hôpital de New Taipei ont été évacuées. Seize ont fait un arrêt cardiaque, dont sept ont pu être réanimées. Le chef des pompiers de New Taipei, Huang Te-ching, a indiqué qu’une enquête était en cours sur l’origine de l’incendie, mais démenti des informations selon lesquelles le système d’extincteurs automatiques n’aurait pas fonctionné correctement. «Le système fonctionnait mais il est éloigné de l’endroit où le feu a débuté, ce qui fait que le feu n’a pas été éteint dans l’immédiat», a-t-il dit aux journalistes. Des images de vidéosurveillance, diffusées par les médias locaux, ont montré des employés se précipitant dans les couloirs, en évacuant des patients dans leurs bras ou dans des fauteuils roulants. Onze des blessés sont décrits comme étant dans un état grave. Des médias locaux ont rapporté, en citant des proches de patients, que ces derniers avaient entendu une explosion et soupçonnaient la possible explosion d’une bouteille d’oxygène comme étant la cause de l’incendie. «Nous déterminerons la cause de l’incident pour empêcher qu’une situation similaire ne se produise à nouveau», a déclaré le Premier ministre William Lai.
France : une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale neutralisée à Rouen
Une bombe d’environ 220 kilogrammes datant de la Seconde Guerre mondiale qui avait été retrouvée, fin juin, dans la ville de Rouen, a été neutralisée dimanche par le service de démineurs de Caen, au nord-ouest de la France, ont indiqué les autorités locales. La bombe, attribuée à l’armée anglaise, avait été découverte lors de travaux réalisés dans un quartier à proximité du centre-ville de Rouen distante de près de 130 Km de Paris. Elle sera détruite dans les prochains jours, a indiqué la préfecture. L’opération de neutralisation a nécessité l’évacuation, dès les premières heures de la matinée, des personnes résidant dans un périmètre de 270 mètres autour de l’emplacement de la bombe. Quelque 630 logements étaient concernés ainsi qu’une maison de retraite, soit 1.800 personnes. Les habitants du secteur ont pu regagner leurs logements dès l’achèvement de l’intervention des démineurs.
L’agence spatiale indienne annonce une deuxième mission lunaire l’an prochain
L’agence spatiale indienne a annoncé dimanche qu’elle allait lancer sa deuxième mission lunaire en janvier 2019. «Nous visons un lancement de la mission le 3 janvier prochain, mais la fenêtre de tir pour un atterrissage à la surface de la Lune va jusqu’en mars 2019», a déclaré à la presse dans la ville méridionale de Bangalore le Dr Kailasavadivoo Sivan, directeur de l’Organisation de la recherche spatiale indienne (ISRO). Pour cette seconde mission lunaire, baptisée Chandrayaan-2, l’ISRO tentera de déployer un orbiteur pour analyser la Lune et collecter des données sur sa topographie, sa composition minéralogique et son exosphère. L’ISRO tentera également de poser un rover au niveau du pôle sud de la Lune. L’Inde a lancé avec succès sa première mission lunaire, Chandrayaan-1, en 2008. La première mission lunaire de l’Inde lui avait coûté quelque 60 millions de dollars américains.
13 personnes décédées du choléra au Niger
Treize personnes, sur un millier de malades recensés, ont été tuées par une épidémie de choléra dans la région de Maradi, la capitale économique du Niger, ont annoncé samedi l’ONU et les autorités. Les malades, dont une cinquantaine ont été recensés jusque dans des quartiers de la ville de Maradi, sont des enfants âgés de 1 à 15 ans, selon l’ONU.
«Les trois premiers cas ont été admis au Centre de santé intégré de N’Yelwa dans la nuit du 4 au 5 juillet 2018, en provenance de Jibiya, au Nigeria voisin. Au 7 août, 993 cas ont été enregistrés, pour 13 décès», selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) de l’ONU de Niamey. La «riposte rapide» du gouvernement «avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Unicef, de MSF-France et de la coopération italienne, a permis de «circonscrire» l’épidémie, a affirmé Iliassou Maïnassara, le ministre nigérien de la Santé sur des médias locaux.
«La situation est sous contrôle et on accentue la surveillance stricte», a assuré le ministre qui s’est déjà rendu à Madarounfa, une préfecture nigérienne proche du Nigeria «d’où proviennent 90% des malades». Des experts redoutent cependant une flambée de cette maladie très contagieuse, en raison de inondations liées à de fortes pluies dans la zone infectée.
Les gendarmes français empêchent un groupe de Lettons d’aller planter leur drapeau au sommet du Mont-Blanc
Les gendarmes français ont empêché samedi des alpinistes Lettons d’aller hisser leur drapeau national au sommet du Mont-Blanc. Le groupe d’alpinistes a été intercepté dans l’après-midi, a confirmé la gendarmerie à la presse. «Une entreprise d’inconscients», a tweeté Jean-Marc Peillex, le maire de Saint-Gervais (Haute-Savoie, Alpes françaises), dont la commune comprend le Mont-Blanc et qui avait demandé l’intervention des forces de l’ordre pour l’empêcher. «Des représentants de la Lettonie voulaient monter un mât de 10 m au sommet du Mont-Blanc pour dresser leur drapeau. Face au risque de leur expédition j’ai demandé au PGHM (Peloton de gendarmerie de haute montagne) d’intervenir et de saisir leur matériel», a écrit l’élu, qui a accompagné son message d’une photo montrant un mât enveloppé et posé à terre. M. Peillex dénonce depuis plusieurs années l’état d’impréparation et l’équipement sommaire de nombre de personnes se lançant à l’assaut du toit de l’Europe, qui culmine à 4.810 mètres. Sa ville de Saint-Gervais, où commence la voie normale vers le Mont-Blanc, a notamment recruté un «sherpa» pour faire de la prévention.
