Les aéroports algériens figurent sur la liste des aéroports les plus sécurisés au monde. Cette assurance émane du DG de l’EGSA pour la région centre. Selon lui, tous les aéroports algériens sont équipés de matériels de sécurité ultramodernes.
«Tous les aéroports sont équipés de scanners et d’un système de vidéosurveillance», a-t-il dit. S’exprimant, hier, sur les ondes de Chaîne 3 de la Radio nationale, Mohamed Ouaâdia refuse de parler du renforcement des mesures de sécurité au niveau des aéroports qu’il gère, expliquant que toutes les mesures nécessaires, pour assurer la sécurité de ces lieux, ont été mises en place. Un autre sujet sur lequel s’est exprimé le DG de l’EGSA est lié à la gestion de flux des passagers, notamment pendant la période de la haute saison, où les passagers sont livrés à eux-mêmes. Mohamed Ouaâdia, même s’il a reconnu des lenteurs dans le traitement des flux de passagers, il n’en demeure pas moins qu’il a imputé cela aux autres intervenants dans la chaîne de traitement de ces passagers. Il a endossé les lenteurs dans le traitement des flux de passagers aux problèmes techniques qui puissent surgir au niveau des compagnies aériennes de transport de voyageurs. Au contraire, l’invité de la Chaîne 3 parle d’un accès fluide des passagers aux enceintes aéroportuaires. S’agissant des lenteurs constatées au niveau du traitement des bagages, là encore, Ouaâdia parle d’une amélioration du service. Il s’est même porté comme témoin quant aux efforts déployés par la compagnie nationale de transport de passagers, Air Algérie, pour améliorer son service de traitement de bagages. Évoquant la rentabilité des 18 aéroports qui sont sous sa tutelle, Mohamed Ouaâdia a estimé que le seuil critique permettant la rentabilité économique à un aéroport est établi à pas moins de 5 millions de passagers par an. Or, hormis l’aéroport international d’Alger qui traite six millions de passagers par an, tous les autres aéroports ne traitent pas plus de deux millions de passagers par an. Ouaâdia a, par ailleurs, fait une annonce et pas des moindres celle qui consiste à dédier une aérogare de fret, d’une capacité de traitement de 2 500 tonnes, qui sera aménagée dans la wilaya d’El-Oued (Sud-est d’Algérie) pour être opérationnelle d’ici à l’automne prochain. «La décision a été prise: nous allons réaliser dans l’immédiat une aérogare fret dans la wilaya d’El-Oued pour encourager l’exportation de pomme de terre, et qui sera opérationnelle pour la prochaine récolte, c’est-à-dire en automne», a déclaré Mohamed Ouaâdia. Il a expliqué que le bâti qui sera alloué à la nouvelle aérogare «existe déjà, mais nécessite des travaux d’aménagement qui vont durer quatre à cinq mois». La pomme de terre exportée transite, à présent, par Alger, a-t-il rappelé. Sur une prévision de production de 7 000 tonnes pour l’hiver dernier (arrière-saison), près de 4 800 tonnes de pomme de terre produites dans la wilaya d’El-Oued seront éventuellement exportées vers huit pays.
Hacène Nait Amara
