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Secteurs de l’Éducation, Santé, Enseignement supérieur et Imamat : Tebboune exprime «sa gratitude pour tous les efforts consentis »

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Privilégiant le dialogue et la concertation plutôt que des solutions exclusives montées à huit clos, comme l’atteste ses différentes rencontres avec toutes les forces vives du pays issues de différents horizons, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, continue d’honorer ses engagements envers les différents secteurs, rappelant à chaque occasion que « l’Etat n’abandonnera pas son caractère social », un principe immuable et ancré.
Connus pour être en première ligne des revendications socioprofessionnelles sur le terrain mêlant débrayages cycliques et paralysie totale dans les deux secteurs les plus sensibles à savoir, l’Education et la Santé, le président Tebboune a su, depuis son intronisation à la tête de l’Etat en 2019, calmer l’ardeur de ces protestataires. Le discours réaliste et rassurant du Président loin du populisme de ses prédécesseurs a su capter les acteurs de la scène nationale et les partenaires sociaux. L’amélioration du pouvoir d’achat, une révision des salaires et des primes pour les fonctionnaires et la révison des statuts particuliers sont autant de revendications communes pour l’ensemble des syndicats outres les doléances spécifiques à chaque secteur. En résumé tous les syndicats de différents secteurs revendiquent l’amélioration des conditions socio-professionnelles. Ces secteurs méritent reconnaissance, a rappelé, le président Tebboune lors du dernier Conseil des ministres exprimant «sa gratitude » pour tous les efforts consentis.
Le chef de l’État a affirmé à la même occasion que certaines professions dont justement celles relevant de ces secteurs ne sont pas de simples professions mais plutôt des professions qui encadrent la société et assurent de nobles missions. Cette reconnaissance devrait intervenir, souligne le président Tebboune, en apportant dans les statuts particuliers et les régimes indemnitaires « une véritable plus-value à ces professions, notamment en ce qui a trait au volet social ». Les textes présentés par ces départements en plus de ceux de l’Enseignement supérieur et l’Imamat devraient toutefois être enrichis et clarifiés. En effet, le président Tebboune a ordonné, la révision et l’enrichissement des statuts et régimes indemnitaires des corps relevant du secteur de l’Education nationale, du chercheur hospitalo-universitaire, de l’enseignant chercheur et du chercheur permanent, des corps médicaux et paramédicaux et de l’imam. Des statuts qui doivent être, dit-il tranchés à partir du mois de février. Le chef de l’État a peut être jugé que les textes étaient plutôt maigres et pas suffisamment muris. Les augmentations de salaires et les primes seront par contre versées avec effet rétroactif à compter de janvier 2024.
En septembre dernier, le président Tebboune avait alors chargé, le gouvernement de promulguer les statuts d’enseignants de l’Éducation nationale, d’enseignants universitaires et des catégories professionnelles du secteur de la santé avant la fin de l’année en cours. Une décision d’ailleurs saluée par nombre de syndicats. «Les déclarations du président de la République relatives à l’amélioration des conditions socioprofessionnelles du personnel du secteur de la santé rassurent et font plaisir» avait alors réagi le président du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires, Rachid Belhadj.
Début octobre, le ministère de la Santé avait alors annoncé que les statuts particuliers des travailleurs de la santé seront publiés, au plus tard, à la fin de l’année 2023. Le ministre de l’Education nationale avait, pour sa part, affirmé que le projet de loi portant statut particulier des travailleurs de l’Education nationale était fin prêt et devra améliorer la situation socioprofessionnelle de l’ensemble des fonctionnaires du secteur. Ce texte de loi «inclut des acquis socioprofessionnels et pédagogiques à même de placer l’enseignant à des rangs supérieurs et améliorer le niveau didactique de l’élève», selon lui.
Brahim O.

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