En dépit de la situation catastrophique à Ghaza et la poursuite des actes terroristes et le génocide par l’entité sioniste contre le peuple palestinien, le monde reste silencieux face à ces crimes de guerre et actes contre l’humanité. «Nul n’ignore que le génocide qui se poursuit et perpétré par l’entité sioniste contre la population civile à Ghaza, mais également contre tous les Palestiniens, y compris en Cisjordanie, a été encouragé par l’impunité dont bénéficie la colonisation auprès des instances internationales », a déclaré, hier le militant des droits de l’Homme et président du Comité de Soutien et de Solidarité avec le peuple sahraoui, Saïd Ayachi, lors de son passage sur les ondes chaîne 3 de la Radio algérienne. Affirmant que « ce soutien a permis au gouvernement sioniste de causer une catastrophe humanitaire en privant les Palestiniens de soins, d’eau et de nourriture ». Affirmant qu’aucune réaction sérieuse à l’encontre de « cet entité terroriste » n’a été enregistrée jusqu’à maintenant. Le militant des droits de l’homme a pointé du doigt plus précisément «les grandes puissances, à leur tête les États-Unis d’Amérique qui, selon lui « mettent entre parenthèses le droit international». Étayant son argumentaire, Saïd Ayachi a poursuivi «Le droit international est revendiqué d’une façon rigoureuse quand il s’agit de l’Ukraine, mais il n’existe pas quand il s’agit des massacres perpétrés quotidiennement par les sionistes à Ghaza et non plus concernant la colonisation du Sahara occidental par le Maroc», a-t-il précisé. Car dit-il « le droit international est fondé sur l’équilibre et le bon sens, mais ce sont ces injustices et ces doubles standards qui font en sorte qu’il se bafoue par les grandes puissances du monde ».Ajoutant dans le même contexte «ne pas accepter le cessez-le-feu à Ghaza veut dire que la première puissance du monde donne le feu vert aux sionistes de continuer à massacrer les populations civiles palestiniennes », a-t-il souligné. En réalité, selon l’invité de la rédaction «l’entité sioniste n’a pas attendu le 7 octobre pour commettre ce génocide à Ghaza. Elle le fait depuis sa naissance. Il s’agit d’un État terroriste par essence », a-t-il expliqué. D’autre part, la question sahraouie, qui demeure la dernière colonie africaine, a également été évoquée par Saïd Ayachi en rappelant que «des résolutions des Nations unies garantissent au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination, mais le régime marocain ne s’y applique pas. Il va jusqu’à se porter candidat pour la présidence du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies », s’est-il offusqué en précisant à ce sujet que « cette candidature de la part d’un pays colonisateur constitue une impunité protégée par la première puissance mondiale », dit-il sans ambages. Or, selon l’invité de la Radio « le Maroc n’est pas candidat du Groupe africain. Parce qu’il n’est pas signataire de la Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples », a-t-il fait remarquer avant de rappeler que « les exactions commises par le Maroc font l’objet d’une cinquantaine de rapports des ONG internationales qui défendent les droits de l’Homme».
Sarah O.