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SAHARA OCCIDENTAL : La RASD dénonce la nouvelle fuite en avant du Maroc  

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Face à la fuite en avant du Maroc qui foule aux pieds les résolutions de l’ONU sur la décolonisation du Sahara occidental.

La République arabe sahraouie démocratique (RASD) a appelé l’Union africaine (UA) et ses États membres à prendre des mesures d’urgence pour amener certains États africains à revenir sur leurs graves décisions d’ouverture de « consulats » dans la partie occupée des territoires sahraouis. L’ouverture, par la Côte d’Ivoire, les Comores, la Gambie, la Guinée et le Gabon, de consulats dans les territoires occupés du Sahara occidental est « un acte dangereux qui viole tous les principes ayant présidé à la création de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), en particulier l’intangibilité des frontières existant au moment de l’accession à l’indépendance conformément à l’article 4 de l’Acte constitutif de l’Union africaine », a affirmé le ministère des Affaires étrangères (MAE) sahraoui. Par leurs décisions unilatérales d’ouverture de consulats dans la partie occupée du Sahara occidental, ces États africains ont foulé aux pieds d’autres principes et objectifs de l’Union africaine, notamment son Pacte de non-agression et de défense commune, a ajouté le MAE sahraoui, qui rappelle  le message urgent adressé par le Président sahraoui,  Brahim Ghali, au président de la Commission de l’UA concernant la compromission et ‘’l’implication de pays membres de l’UA avec l’occupant marocain  dans les agressions contre le peuple sahraoui et sa souveraineté outre la violation flagrante de leurs engagements contenus dans les statuts et décisions de l’Union, à travers l’ouverture « de consulats » dans la partie occupée de la République sahraouie. Le ministère sahraoui des affaires étrangères qualifie les décisions prises par les pays africains sus-cités de manquement à leurs obligations et leurs engagements. De par son droit d’autodéfense garanti par les statuts de l’UA, la charte de l’ONU et les résolutions de la légalité internationale qui ne reconnaissent pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, l’État sahraoui répondra aux violations de sa souveraineté et du droit de son peuple à l’autodétermination et à l’indépendance, conclut le communiqué. D’un autre coté, l’’ambassadeur de la RASD à Alger, Abdelkader Taleb Omar a affirmé  que l’acceptation par la Confédération africaine de football (CAF) de la domiciliation de la Coupe d’Afrique des nations de Futsal dans la ville sahraouie occupée de Laâyoune constituait « une atteinte au droit international et une violation flagrante de la charte constitutive de l’Union africaine (UA) ».
L’ambassadeur sahraoui, a précisé qu’une « telle attitude d’une institution ou d’une instance africaine est une atteinte au droit international et une violation flagrante à la charte constitutive de l’UA, signée par le Maroc et l’État sahraoui qui est membre fondateur de l’UA ». « Les Nations unies considèrent, à ce jour, le Sahara occidental comme un territoire non autonome. Son statut est examiné chaque année parmi les 17 territoires non encore décolonisés, d’autant que la présence de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) se veut une preuve manifeste que le Sahara occidental est une zone de conflit et soumise à la décolonisation et a ses caractéristiques et ses lois », a-t-il dit. Il a affirmé que l’aval donné par la CAF à la décision de la Fédération royale marocaine du football (FRMF) d’organiser la CAN Fustal 2020 dans la ville de Laâyoune occupée au Sahara occidental, demeure une tentative de la part du régime marocain d’induire en erreur certaines parties qui ne se rendent pas compte des conséquences de cette démarche ». Le Maroc est entré dans l’UA avec une feuille de route claire, celle reconnue au niveau international et qui ne comprend aucunement le Sahara occidental, c’est pourquoi, a-t-il expliqué, cette démarche est une violation flagrante à la légalité internationale, ajoutant que le Sahara occidental usera de tous les mécanismes africains lui permettant de déposer plainte et contester cet acte préjudiciable ». À ce propos, l’ambassadeur sahraoui a fait savoir que l’État sahraoui « contactera les pays pour se retirer de cette compétition, de même qu’il dénonce fermement cette démarche qui détourne le sport de ses objectifs humanitaires et nobles liant les peuples et ce dans le but de le transformer en un moyen de soutien à l’injustice et au colonialisme ».
M. Bendib

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