Le ministre des Finances, Laâziz Faïd, a pris part vendredi à Washington à la réunion du Comité monétaire et financier international (CMFI), dans le cadre de la poursuite de sa participation aux travaux des réunions de printemps 2024 du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI). Dans un communiqué, le ministère des Finances a souligné que « le Projet du Capital Humain est une initiative d’envergure mondiale visant à renforcer et à améliorer les investissements dans les populations afin de promouvoir l’équité sociale et de stimuler une croissance économique globale et inclusive ».
Il a ajouté que l’édition 2024 du Conclave ministériel sur le Projet de Capital Humain a réuni environ 50 pays, représentés par leurs ministres des Finances, et s’est principalement concentrée sur l’impact potentiel de l’intelligence artificielle (IA) sur le développement du capital humain. Les participants ont convenu que « l’IA aura d’importantes répercussions sociales et économiques. Ce phénomène favorisera l’acquisition de nouvelles compétences et l’expansion des connaissances au sein des populations ».
De plus, « il contribuera à améliorer la portée et la qualité des services publics, notamment dans les domaines de la santé et de la protection sociale ». S’agissant de la participation du ministre à la réunion du Comité monétaire et financier international (CMFI), le ministère a expliqué que lors de ces réunions de printemps, le Comité a présenté un rapport au Conseil des Gouverneurs du FMI sur les derniers développements en matière de supervision et de gestion du système monétaire et financier international, ainsi que sur les mesures à prendre en cas d’événements susceptibles de perturber ce système.
Rencontre avec des responsables d’institutions monétaires
Par ailleurs et au plan bilatéral, Faid a eu à rencontrer respectivement Ousmane Dione, Vice-président pour la région MENA auprès de la Banque Mondiale et son équipe, Fahd Alturki, directeur général et Président du Conseil d’Administration du Fonds Monétaire Arabe (FMA), ainsi que Paolo Gentiloni, Commissaire de l’Union européenne en charge des Affaires économiques. Pendant ces réunions, explique la même source, le ministre a présenté l’évolution récente du cadre macroéconomique de l’économie algérienne et les résultats positifs qui en ont découlé.
Faïd a saisi cette opportunité pour informer ses interlocuteurs des mesures prises par le Gouvernement algérien et des réformes engagées, notamment pour faciliter et encourager l’investissement national et étranger, améliorer l’environnement des affaires, optimiser la gestion des finances publiques, promouvoir la bonne gouvernance et la transparence, ainsi que favoriser la diversification économique et des exportations hors hydrocarbures.
Entretien avec la présidente de la NBD
Dans le cadre de ces rencontres, Faid s’est notamment entretenu avec la Présidente de la Nouvelle Banque de Développement (NBD), Dilma Vana Rousseff, avec laquelle il a évoqué l’évolution du processus d’adhésion de l’Algérie à cette institution financière internationale. Les discussions ont porté sur « l’évolution du processus d’adhésion de notre pays à cette institution financière internationale ».
À cet égard, D.Rousseff a précisé que « ce processus suit son cours selon le calendrier arrêté et que les procédures juridiques et institutionnelles pour une telle adhésion sont dans leur ultime phase de finalisation ». Les deux parties ont, par ailleurs, abordé « les possibilités de coopération future avec notre pays dans le financement des projets de développement stratégiques et structurants pour l’économie algérienne ».
Ania Nch.