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RESOLUTION DU FORUM NATIONAL POUR LE DIALOGUE : «Un processus électoral et non pas une transition»

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Le Forum national pour le dialogue a résumé sa rencontre de samedi en quelques propositions afin de réussir le processus électoral autour d’une Présidentielle. Ils ont appelé à la mise en place d’une instance indépendante d’organisation des élections, acceptant ainsi la proposition du pouvoir d’entamer un dialogue sérieux.
Réunis avant-hier à Alger, un grand nombre de partis et de représentants de la société civile ont participé à cette rencontre, afin de trouver une solution commune à la crise actuelle. Selon la déclaration finale du Forum, dont nous détenons une copie, «ce projet a pour objectif de trouver une sortie consensuelle de l’impasse politique du pays » indique la source, le communiqué d’Aïn Benian a réaffirmé le soutien des participants « au mouvement populaire et à l’obligation à ce que le peuple retrouve sa souveraineté ».
À cet effet, les participants à ces assises ont résumé des préalables pour réussir le dialogue lancé par le pouvoir qu’ils accueillent à bras ouvert, «le pouvoir devra mettre des mécanismes de bonne volonte et d’apaisement avant le début de tout dialogue», en « respectant les aspirations du peuple » souligne la source. Parmi ces mesures à prendre, les participants ont exigé la mise en place d’une instance indépendante et souveraine composée de personnalités consensuelles accepté » par le peuple. Pour ce qui concerne les présidentielles, l’opposition a insisté dans son communiqué sur la création d’ « une instance indépendante pour organiser les élections, et la mise en place d’une série de mesures relatifs à sa formation, exigeant dans le même contexte qu’elle soit indépendante financièrement, politiquement et administrativement ». Insistant aussi d’exclure de cette opération tout responsable impliqué dans les affaires de la corruption ou la fraude électorale pendant la période du règne de Bouteflika et cela lors du dialogue national. Selon la même source, cette feuille de route de sortie de crise sera soumise à l’opinion publique afin de l’enrichir et au pouvoir en place comme une base de dialogue national souverain. Il faut noter que cette conférence est dominée par le pôle des forces du changement, un regroupement de partis créé en 2014 pour soutenir la candidature d’Ali Benflis à la présidentielle de l’époque. À­­­ ces partis se greffent ceux de la mouvance islamiste, à l’instar du parti d’Abdallah Djaballah et d’Abderrezak Makri, ces derniers ont négligé d’appuyer ou même de citer la libération des détenus d’opinion et politiques après le 22 février. Au moment où de nombreux participants ont réclamé leur libération comme préalables indispensable pour entamer le dialogue à l’instar de Djilali Soufiane président de Jil Jadid et les membres de la société civile.

Soufiane Djilali : des préalables rajoutés à la dernière minute
Contacté hier par nos soins pour avoir plus de détails sur la déclaration finale du Forum de l’opposition longtemps préparé et attendu. Le président de Jil Jadid Djilali, Soufiane, nous a déclaré « Je ne suis pas un cosignataire de la déclaration finale, et je n’ai même pas participé à sa rédaction, Je ne suis pas tenu par cet engagement » précise-t-il. En ajoutant « J’étais invité et j’ai dit ce que pense notre parti ».Il semble, précise notre interlocuteur, que les initiateurs de ce Forum «ont rajouté au dernier moment le préalable du départ du gouvernement et de la libération des détenus du 22 février ». nous a-t-il révélé, puisque nous l’avons interrogé sur la confrontation qu’il y a eu entre les participants. À rappeler que Lakhdar Benkhallef, député du FJD (ELADALA), a rejeté en forme et en fond la déclaration distribuée à la presse en fin du Forum. Parlant du Forum, Djilali a apprécié ce genre de rencontre « ça reste une occasion de débat et de discussion entre les acteurs de la scène politique et nationale pourvu que le pouvoir ne s’implique pas » souligne-t-il.
Pour ce qui concerne la fin du mandat du chef de l’État, qui aura lieu mardi 9 juillet, notre interlocuteur nous a affirmé que « depuis l’annulation du scrutin du 4 juillet il est évidant que nous sommes en dehors de la Constitution » en indiquant « nous sommes dans une période de transition » nous ne sommes pas dans la Constitution. Il faut bien comprendre ça ». Le pouvoir essaie de justifier la légitimité du président par « l’élection, mais cette dernière n’a pas de date pour le moment » et, poursuivit-il «  nous ne sommes pas dans un processus électoral ».

Les internautes intransigeants sur le départ des figures du système
Sur la Toile et les réseaux sociaux, les internautes algériens se sont interrogés sur le pourquoi de l’absence des personnalités nationales au Forum du dialogue, écrivant. «Nous refusons tout dialogue qui ne regroupe pas ces personnalités», mettant ainsi leurs photos à l’instar de l’économiste Smaïl lalmas, le Moudjahid Lakhdar Bouregâa, la Moudjahida Djamila Bouhired, Ahmed Benbitour, l’avocat Mustapha Bouchachi et Mokrane Aït Larbi et bien d’autres.
Sarah Oubraham

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