Le dialogue politique inter-libyen qu’a abrité la capitale tunisienne du 09 au 15 novembre dernier, à Gammarth reprendront la semaine prochaine. La première phase de ce dialogue libyen, pour venir à bout de la situation chaotique que vit le pays depuis 2011, avec l’intervention de l’Otan, en Libye, a été sanctionnée, par un accord sur la tenue, dans un délai de 18 mois, des élections en Libye. Les participants à ce dialogue sous la supervision des Nations unies, en la personne de L’envoyée par intérim de l’ONU en Libye, Stephanie Williams, n’ont, par ailleurs, pas réussi à élaborer la liste des noms des membres du gouvernement d’union du pays, devant assurer la gestion de la période menant vers les scrutins précités.
L’envoyée par intérim de l’ONU en Libye, Stephanie Williams, a annoncé, dans la soirée de dimanche dernier, à partir de Tunis, que les pourparlers inter-libyens « se poursuivront la semaine prochaine, virtuellement » et porteront, a-t-elle indiqué, sur « sur les mécanismes et les critères de sélection des personnes » devant siéger au gouvernement unifié. Se disant « très satisfaite des résultats de ces discussions» entre les libyens présents à la rencontre du dialogue inter-libyen de Tunis, elle a souligné que sa satisfaction concerne également «le consensus sur la feuille de route et les pouvoirs des autorités exécutives». La veille de la clôture des travaux de cette rencontre entre les Libyens, l’Institution onusienne avait avancé, vendredi dernier, que les délégations libyennes présentes à Tunis ont manifesté leur accord de tenir des élections dans le pays, sans toutefois, précisé s’il sera question d’élections pour la présidentielle, parlementaires ou générales.
Lors de sa conférence de presse, la responsable onusienne, l’américaine, Stephanie Williams a fait savoir que le dit dialogue « est parvenue à un consensus sur trois dossiers importants », constituant la feuille de route pour s’acheminer vers des élections en Libye, citant en autres, le dossier portant sur « les conditions de candidature et les pouvoirs du pouvoir exécutif », a déclaré S.Williams, avant d’ajouter que « dix ans de conflit ne se résolvent pas en une semaine » a-t-elle lancé. Si le dialogue libyen des 5+5 à Genève, issu de la Conférence de Berlin, en charge des questions militaires et de sécurité enregistre des avancées notables, le dialogue politique inter-libyen demeure gripper sur des questions liées, aux noms devant figurer au gouvernement d’union, les pouvoirs conférés au chef du Conseil de la présidence, dont l’affectation au poste de commandant des forces armées libyennes, des points qui seront discutés, à la reprise du dialogue inter-libyen, annoncé par la responsable onusienne, S. Williams. La Manul avait indiqué, pour rappel, peu avant l’entame du dialogue inter-libyen à Tunis, que les participants représentent, « le Haut conseil d’État et la Chambre des représentants ainsi que des acteurs politiques libyens dynamiques qui ne sont pas membres de ces deux institutions » a-t-elle précisé dans un communiqué. Ajoutant, par ailleurs qu’il y a « une présence significative de la femme, des jeunes et des minorités » afin que ce dialogue, a poursuivi la Manul « soit inclusif et réunissant toutes les composantes du peuple libyen » précise-t-on.
Karima Bennour
