Accueil ACTUALITÉ REPRISE DE LA GRANDE PRIÈRE DU VENDREDI : Belmehdi met des conditions

REPRISE DE LA GRANDE PRIÈRE DU VENDREDI : Belmehdi met des conditions

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Cela fait un mois et demi que les mosquées ont rouvert leurs portes pour les fidèles afin de pratiquer leurs prières quotidiennes tout en respectant les mesures barrières contre la propagation du Coronavirus COVID-19, sauf que la grande prière du vendredi est restée interdite. Du coup et selon le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, « l’ouverture des mosquées et la prière du vendredi constituent une préoccupation comme d’autres telles que le retour à l’école et l’ouverture de l’espace aérien », expliquant que cette décision reste « tributaire du respect du citoyen des mesures préventives visant à lutter contre la pandémie de Covid-19 et des recommandations du comité scientifique ». Il faut rappeler que lors de la réouverture des lieux de cultes et des mosquées le 15 août passé après cinq mois de fermeture, le ministre des Affaires religieuses a précisé que cette réouverture concerne les mosquées d’une capacité d’accueil de plus de 1.000 fidèles, soit plus de 4.000 mosquées à travers le pays, appelant les fidèles à respecter scrupuleusement les mesures de prévention sanitaire contre la propagation de la pandémie du nouveau Coronavirus, et ce, en prévision de la réouverture partielle des mosquées à partir de samedi prochain. De sa part la commission ministérielle de la fatwa a précisé que ces mosquées sont ouvertes uniquement pour l’accomplissement de la prière, tout en maintenant les autres activités suspendues, à l’instar des cours religieux, des bibliothèques, des écoles coraniques et autres, en procédant à la désinfection des mosquées de manière quotidienne. Par ailleurs et lors d’une conférence de presse tenue au siège de la zaouïa Kadiria, à l’issue d’une visite de travail et d’inspection effectuée dans la wilaya de Biskra, Belmehdi a affirmé que le discours religieux en Algérie est « positif et rassembleur ». Le ministre a souligné également que ce discours est « civique et accompagnateur » ayant réussi à rassembler, notamment durant la pandémie de coronavirus. Belmehdi a aussi relevé que ce « discours modéré a accompagné le Hirak et n’a permis à aucun appel visant à porter atteinte à la patrie de trouver un écho favorable, de même qu’il a appelé à la participation aux réformes et au renforcement des institutions de l’État », soutenant que cette mission est fondamentale pour l’Imam, l’enseignant du Saint Coran et les cheikhs de zaouïas. Dans le même contexte, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a assuré que ce discours positif « contribue à l’édification des institutions de l’État et à la restauration de l’espoir loin de l’accablement ».
Sarah Oubraham

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