L’agenda électoral, quand bien même crucial dans la vie du pays, ne doit pas faire oublier la prochaine rentrée. Ce qui est un scénario peu probable. Mais la responsabilité pour l’Etat voudrait que la dynamique de l’ensemble des acteurs doive être impulsée pour réussir le rendez-vous de septembre. Après, bien entendu, la priorité numéro une à réussir : « Le crucial 7 septembre ». On est loin d’une situation qui ferait que les deux rendez-vous allaient s’enchevêtrer. Lorsque le président de la République avait annoncé la tenue d’une présidentielle anticipée, la rentrée sociale était dans les calculs. Pour ce faire, le dossier est sous l’examen du Gouvernement qui, même en temps des grandes vacances, ne chôme pas. Il y veille scrupuleusement. Tout doit être mis en place, dès aujourd’hui. On estime, qu’à ce stade des préparatifs, il n’y a aucune source d’inquiétude. Mais, on ne sait jamais, il faut parer à toute éventualité. Après le scrutin du 7 septembre, il n’en restera que deux semaines pour la rentrée des classes. Les autres rentrées, professionnelle et universitaire, suivront. Mais pas que… Les enseignants et le personnel administratifs sont appelés à reprendre leurs postes bien avant. On sait combien la rentrée sociale est importante dans la vie du pays. Qu’en est-il d’avant le 7 septembre. Les écoles sont choisies comme centres de vote pour le scrutin. Les établissements vont accueillir les électeurs. Dès lors, les équipements nécessaires au vote doivent être mis en place, donc la coordination est nécessaire avec les autorités locales. Après le 7 septembre, c’est la grande reprise sociale. Et elle n’est pas seulement sociale, elle est aussi économique et commerciale. Et pour cause, septembre sera l’occasion d’aborder l’avenir économique avec beaucoup d’espoirs. Autant dire que la réussite envisagée de la présidentielle se confond, jalousement, avec la réussite socio-économique d’après. Les acteurs sociaux seront relayés par les organisations patronales qui, elles et de leur côté, sont engagées à prêter main forte au plan de la rentrée du Gouvernement. Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, par exemple, est déjà sur le terrain, pour coordonner l’action avec les organisations économiques. Autrement dit, préparer les marchés aussi bien pour approvisionner en qualité et prix les élèves, que les produits alimentaires pour les citoyens. Sur ce, il semblerait que la belle expérience du mois de Ramadhan sera reconduite pour septembre. Tant mieux pour cette « belle » rentrée sociale et économique qui se profile à l’horizon.
Farid Guellil
