Accueil ACTUALITÉ RÉGULARISATION DES PRÉ-EMPLOIS : Fini avec le CDD d’ici décembre 2023

RÉGULARISATION DES PRÉ-EMPLOIS : Fini avec le CDD d’ici décembre 2023

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Le président de la République a abordé, lors de son entrevue périodique avec la presse nationale, le sujet de la régularisation des pré-emplois, annonçant que d’ici la mi-décembre 2023 il n’y aura plus de contrats à durée déterminée.

Le président Tebboune a affirmé dans ce contexte que «d’ici le mois de décembre 2023, il n’y aura plus de contrats à durée déterminée». Il a précisé dans ce contexte que les citoyens doivent être convaincus que l’État s’emploie à prendre réellement en charge leurs préoccupations. Également le chef de l’État a fait savoir que parmi les 600 000 employés concernés par l’intégration dans des postes permanents 4000 sont dans le secteur de l’Éducation nationale et 120 000 dans le secteur économique. Notant que l’opération d’intégration aux postes d’emplois permanents concerne les bénéficiaires des DAIP et DAIS qui sont encore en poste comme l’avait déjà expliqué le ministre du travail. « La situation des employés exerçant dans le secteur économique, public et privé, dans le cadre des contrats pré-emploi sera régularisée avant la fin 2023 », a indiqué le 29 janvier passé de Laghouat le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Youcef Chorfa, en prenant en compte certains critères ayant trait notamment à « la ponctualité et à la performance professionnelle», ajoutant que les employés concernés devraient être évalués à la lumière des rapports établis par leurs employeurs.

Les augmentations salariales versées avant le Ramadhan
Par ailleurs, et à la même occasion, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a évoqué les augmentations salariales, affirmant que la décision de porter le taux d’augmentation des salaires à 47% à l’horizon 2024, et l’augmentation des pensions de retraites ainsi que la réduction des impôts sur le revenu, étaient des décisions inédites et exceptionnelles visant principalement l’amélioration du pouvoir d’achat du citoyen. En effet, le président Tebboune a précisé que « les augmentations de salaire annoncées précédemment, qui seront versées avant le mois sacré de Ramadhan, prévu le 22 ou le 23 mars prochain, sont une décision « exceptionnelle et inédite », d’autant que le taux des augmentations atteindra 47% à l’horizon 2024 ». Le président Tebboune a tenu à souligner que les augmentations des salaires annoncées, en sus des pensions de retraite et la réduction des impôts sur le revenu, s’inscrivaient toutes dans le cadre de l’amélioration du pouvoir d’achat du citoyen algérien. « Nous sommes conscients que le pouvoir d’achat impacte la production nationale et la qualité de vie. Les salaires » indiqua-t-il, en ajoutant « certes, ne sont pas suffisants… mais je tiens à rappeler qu’il y a pas eu d’augmentation depuis une quinzaine d’années ». Sans oublier, évoque-t-il, l’exonération des impôts pour les salariés percevant moins de
30 000 DA. Selon le Président « l’augmentation progressive des salaires actuellement se répercutera indubitablement sur le niveau de vie du citoyen, en attendant une augmentation définitive au cours de l’année prochaine », a poursuivi le chef de l’État. «Il n’est pas possible d’envisager d’autres augmentations afin de ne pas déséquilibrer le budget de l’État et d’aller vers une inflation galopante. Les hausses doivent se faire à dose homéopathique avec comme but d’élever le pouvoir d’achat. Au fur et à mesure que le PIB augmente, les salaires augmenteront aussi, mais l’inflation doit diminuer», explique le chef de l’État. Le président de la République a soutenu, dans le même contexte, que l’État « mène une véritable bataille pour protéger le pouvoir d’achat du citoyen en luttant contre toutes les formes de spéculation et de corruption ».

Les barons des pénuries paieront le prix fort
Dans le même ordre d’idées, le chef de l’État a rappelé les mesures coercitives prévues dans la loi relative à la lutte contre la spéculation illicite qui peuvent aller jusqu’à la perpétuité, soulignant que « la protection du citoyen est une question fondamentale ». Mettant en garde contre l’exploitation politique de la pénurie, Tebboune a assuré que « ceux qui exploitent les vivres des citoyens à des fins politiques, paieront très fort le prix ». Faisant observer que la production locale de la majorité des produits essentiels était suffisante, le Président a cité à titre d’exemple l’huile de table dont la production dépasse de trois fois les besoins réels du marché, ce qui laisse penser que la survenance d’une pénurie est « nécessairement préméditée ». Toutefois, il a expliqué que la pénurie due à la spéculation n’était pas la seule raison derrière la hausse de certains prix, relevant l’existence d’autres facteurs, tels que la rareté de certains produits hors saison ainsi que les intermédiaires dans le processus de distribution. Cependant, il est important de rappeler dans ce cadre les mesures prises pour assurer la disponibilité des produits de large consommation pendant le Ramadhan afin de lutter contre la spéculation, et casser les prix. Les autorités concernées envisagent de mettre en place plusieurs points de vente de ces produits. Le ministre de l’Agriculture, Henni avait indiqué que « les viandes rouges seront disponibles sur le marché national dès la première semaine du mois de mars prochain à un prix fixé à 1 200 DA le kg», ajoutant que concernant les viandes blanches, « des mesures ont été prises en coordination avec l’Office national des aliments de bétail (ONAB), pour assurer leur disponibilité au tarif de 350 DA le kg à travers l’ouverture de 400 points de vente à travers le pays ». Le ministre a affirmé que « des points de vente des viandes seront ouverts à travers l’ensemble des communes du pays et les quantités de lait produites seront augmentées pour plus d’aisance dans la distribution », soulignant la disponibilité des légumes et fruits en dépit des prix élevés de certains fruits de saison et de certains légumes d’arrière-saison.
Sarah Oubraham

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