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Raouraoua entérine le caprice du rpince en limogeant l’éphémère entraîneur national : Gravissime !

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La politique suicidaire du tout professionnel initiée par un maître de l’œuvre qui ne connaît plus ses limites a fini par se faire hara-kiri après une longue pratique en roue libre, plongeant l’EN dans une déchéance morale jamais vécue, l’épisode Ziguinchor 90 mis à part. Seule question vraiment digne d’intérêt à présent : y-a-t-il quelqu’un pour arrêter Mohamed Raouraoua ?

En effet, précédent inédit dans les annales du football national, voire mondial, des sénateurs en poste au sein du onze national ont mené une fronde salace, sitôt le semi échec face au Cameroun consommé , dimanche dernier. À défaut de mâter les Lions indomptables sur le terrain, ils ont usé d’arguties contre le tout frais sélectionneur national, le Serbe Milovan Rajevac. Un agissement qui, dans le fond, pourrait ne pas surprendre venant de la part d’une composante d’expatriés dont la majorité, suppliés et grassement rémunérés pour rallier l’EN, ne se sont jamais départis de cet esprit de venir étoffer « une République bananière ». Les actes de Feghouli et de Brahimi dans les vestiaires après le match du Cameroun participent clairement de cet esprit et le trahissent au grand jour.
En s’attardant sur les détails les plus futiles , on dira pourtant que le sociétaire de Porto est quasiment banni de son club, pénalisé grandement par le manque de compétition et l’on imagine mal qu’il aurait pu faire quelque chose contre une grande équipe camerounaise après une production médiocre contre le petit Lesotho. Idem pour Sofiane Feghouli, frappé d’anathème par Valence la saison passée et inactif cette année avec West Ham. Cela démontre bel et bien que c’est leur propre intérêt , au détriment de celui sacré du onze national qui ont poussé les deux joueurs à user du fait du prince , en l’absence de fermeté et de rigueur du premier décideur de la FAF. L’on peut à loisir rappeler qu’aussi bien Brahimi que Feghouli , à certains moments d’égarement ont été domptés par la poigne de fer de Vahid Halilhodzic. Ce qui ne fut pas le cas avec Rajevac, handicapé d’abord par le langage de communication et sûrement intimidé ensuite par le poids et les agissements inavouables d’un président de la FAF connu pour ne pas souffrir de voix discordantes à ses désidératas.
Le bon sens aurait commandé que le boss du patron national donnât quelques claques aux joueurs belligérants pour leur rappeler que nul ne peut être au dessus de l’Algérie et exigeât réparation vaille que vaille au prochain match. Mais Mohamed Raouraoua, l’homme qui se plait à marcher en roulant des mécaniques s’est effacé devant l’incroyable culot de ses joueurs dans leur démarche saugrenue de scalper leur coach, faisant entrer le number one d’Afrique dans une déchéance morale digne des républiques bananières !
Pour atténuer l’effet de l’onde de choc qui a foudroyé l’opinion sportive, celui dont la raillerie populaire désigne comme P-dg de l’EN et sa troupe usent de la poudre aux yeux en se projetant sur le prochain match face au Nigéria en promettant de se racheter. Un vœu pieu qui ne résiste aucunement devant la réalité du terrain et celle-ci est implacable : dans ce véritable groupe de la mort, le moindre point perdu à domicile est fatal. Et même si le football n’est pas une science exacte, force est de reconnaître que la tâche du onze algérien à glaner des points à l’extérieur face à des gros bras africains s’apparente à une mission impossible au vu de ce que l’on a vu face au Cameroun ; les stats et l’histoire pouvant en attester.
Assez longtemps endormie par des prestations jouées la fleur aux dents en qualif. de la CAN 2017 face à des adversaires de très faible envergure, l’EN se réveille au camouflet des Lions indomptables pour constater que quelque chose a changé : le nom et le statut sont devenus obsolètes et , pis, l’anarchie et l’indiscipline s’installent durablement au sein d’une sélection devenue subitement pathétique. Subitement pour les profanes seulement car la politique mise en place depuis pratiquement l’avènement de Mohamed Raouraoua à la tête du football, menaçait de mener inéluctablement vers la déliquescence d’aujourd’hui. D’aucuns mettraient en avant les deux qualifications successives à la Coupe du monde. Soit , mais vu de près, ces exploits ont plus servi Mohamed Raouraoua , à titre très personnel, que le football national qui cogite dans les marasmes en tous genres. Relation de cause à effet ? La situation semble arranger le patron de la FAF qui a fait de la diabolisation du produit du crû son principal crédo et maintient sa stratégie d’enrôlement à tout vent des expatriés, occultant le fait que les 2 baroudeurs actuels de l’EN et qui totalisent près de 50 buts aient été formés « à l’école indigène ». Encore heureux que maître Halihodzic soit passé par là.
Dans cet ordre d’idées, tout le monde aura constaté les carences de Zeffane (encore un joueur en manque de compétition avec son club) face au Cameroun. Raouraoua, son coach et ses adjoints ont eu toute une mi- temps pour mesurer l’ampleur des dégâts causés par le sociétaire de Rennes mais Khoualed doté d’une bonne puissance physique et d’une grande expérience sera superbement ignoré confortant le postulat qu’un mauvais pro. reste toujours meilleur qu’un bon joueur local. Ainsi et après plus d’une décennie, Raouraoua ne veut pas s’échiner à tirer le moindre enseignement, faisant de l’EN sa chasse gardée, tapant sur qui il veut et protéger qui il veut. L’Histoire révèlera un jour ou l’autre les desseins d’une telle politique.
L’on comprend aisément que lui et sa troupe veuillent bien s’accrocher à la moindre illusion après la déconvenue de Tchaker mais nous prendrons sur nous ce pari, loin de tout sentiment antinationaliste, que l’EN au meilleur des cas ne pourrait terminer son parcours au-delà de 7-8 points au moment où le Nigéria ou le Cameroun atteindraient le minimum de 09 points. Pas de Russie , alors ? on souscrit volontiers si c’est le prix à payer pour que Raouraoua parte ! Amen !
N. B.

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