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Protection du port de Bouzedjar (Aïn Témouchent) : choix des aménagements

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Quand il avait visité le port de Bouzedjar (50km au nord-ouest d’Aïn-Témouchent), l’ex-ministre des Travaux publics, en l’occurrence Amar Ghoul, avait demandé au conservateur des forêts de l’époque d’inscrire une étude portant protection de l’infrastructure portuaire contre l’envasement. En écoutant les explications qui lui ont été fournies par l’ex-responsable des forêts, Ghoul n’était pas du tout satisfait, répliquant tout de suite en disant si au niveau de la wilaya d’Aïn Témouchent, les compétences ne sont pas disponibles pour entreprendre une telle étude, il appartiendra au conservateur de saisir la direction générale des forêts (DGF) pour choisir un bureau d’étude compétent en mesure de faire ce travail assez spécifique et d’une particularité avérée quant aux moyens à mettre en œuvre pour réussir l’opération de protection du port. En effet, les risques d’envasement provenaient des terres déclives, marneuses, gonflantes et parfois instables. Ces terres surplombent le port à tel point que l’observateur puisse voir une description d’un entonnoir. L’objet du projet consiste au traitement du bassin versant du port par des actions de lutte contre l’érosion engendrant des transports de terres fines sous l’effet du ruissellement. Ainsi la problématique telle que décrite par l’étude vise à éviter le charriage et le dépôt de terres marneuses au niveau du plan d’eau du port. Aussi il était question de bien mûrir la notion de la conservation des terres qui repose essentiellement sur la permanence du couvert végétal qu’il faut défendre contre les agressions de l’homme ou des animaux quand il existe ou bien de le reconstituer et de le compléter s’il est inexistant ou insuffisant. Derechef les espèces arboricoles retenues sont le ficus retusa, le faux poivrier acacia cyanophyla, l’acacia cyanophyla, l’acacia horrida, atriplex, agave américaine. Le procédé préconisé est la mise en terre des plants en ligne selon les courbes de niveau en bandes étroites de 1.5 m de largeur (partie amont du bassin versant). Par ailleurs l’installation des fascines en bois est nécessaire, et ce en fonction du changement de pente, la hauteur du bois étant de 1,60 m dont l’ancrage est de 0,60 m . La nécessité d’un apport de terre végétale de 30 Kg/Pot est une recommandation inévitable pour la réussite de la plantation. En sus la mise en place de paillage en plastique s’avérait efficace afin d’éviter les fissures et les retraits de fente, en surface de la cuvette avec également la mise en place d’un film noir en plastique. Ce qu’il faut retenir dans la présentation de cette problématique, relative à la protection du port de Bouzedjar contre l’envasement du plan d’eau et des équipements divers, est d’attacher une importance capitale à ce projet d’envergure pour lequel dépend l’avenir du port. L’entreprise de gestion du port de pêche de Bouzedjar a un droit de regard direct et en aucun cas elle ne se sente non concernée par l’opération de maintenance et d’entretien au même titre que la commune et la conservation des forêts. Cet aménagement devrait être suivi par un autre pour l’entretien et la rénovation des parties endommagées du canal d’évacuation des eaux pluviales ainsi que le système de drainage.
Boualem Belhadri

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