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PROCÈS EN APPEL D’OUYAHIA ET SELLAL : À la barre le 12 février prochain

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Après avoir été condamnés le mois de décembre dernier par le tribunal de Sidi M’hamed, respectivement à 15 ans et à 12 ans de prison ferme, dans les affaires des usines de montage automobiles et du financement occulte de la campagne du 5e mandat, les deux ex-Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, seront appelés à nouveau à la barre, le 12 février prochain, pour un procès en appel, rapporte le quotidien El Watan. Toutefois, ces derniers ne seront pas les seuls puisque les trois anciens ministres de l’Industrie et des Mines; Youcef Yousfi, Abdessalem Bouchouareb (en fuite) et Mahdjoub Bedda, ainsi que l’ancien ministre des Travaux publics, Abdelghani Zaâlane, seront également jugés en appel. D’autre part, quatre concessionnaires automobiles et hommes d’affaires seront également présents.
Il s’agit d’Ali Haddad, patron du groupe ETRHB, et Ahmed Mazouz, P-dg du groupe Mazouz, condamnés à sept ans de prison ferme, de Hassan Larbaoui condamné à six ans, et Mohamed Bairi, condamné à trois ans de prison ferme.
Auparavant, faudrait-il le rappeler aussi, l’ancienne wali de Boumerdès, Yamina Zerhouni, condamnée à 5 ans de prison ferme, Farès Sellal, fils d’Abdelmalek Sellal, ayant écopé de trois ans de prison ferme, et l’ancien P-DG de la BNA, Achour Aboud, condamné à trois ans de prison ferme, seront aussi dans le box des accusés.
Pour rappel, le tribunal a condamné à dix ans de prison ferme les deux ex-ministres de l’Industrie, Youcef Yousfi et Mahdjoub Bedda. Quant à Abdeslam Bouchouareb, en fuite à l’étranger, il a été condamné par contumace à vingt ans de prison.
Les deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, poursuivis pour « dilapidation de deniers publics », « octroi d’indus avantages » et « abus de fonction » dans l’affaire de montage automobile, ont été condamnés, respectivement, à 15 et 12 ans de prison ferme par le tribunal de Sidi M’hamed à Alger. Une amende de 100 millions de centimes a été également prononcée à l’encontre de Sellal suivant les mêmes accusations.
S .O.

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