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POUR FAIRE FACE À LA FLAMBÉE DES PRODUITS DE LARGE CONSOMMATION : Djellab ordonne un plafonnement des prix

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À quelques encablures du mois de Ramadhan, la question de la hausse des prix, notamment de certains fruits et légumes de large consommation, ne devrait pas refaire surface cette année, à en croire le ministère du Commerce, qui a décidé de plafonner les prix de certains produits agricoles pour éviter leur flambée habituelle, en ce mois sacré.

À cet effet, on ne sait pas si la tutelle a l’intention de réguler le marché une bonne fois pour toute, d’autant plus qu’auparavant, le ministère indiquait, à propos de la flambée des prix, qu’il ne pouvait aller sur la solution de plafonner les prix de certains produits agricoles, du fait que le marché est régulé par l’offre et la demande, en faisant fi, du rôle important des spéculateurs, et procédait parfois, au déstockage des produits pour éviter une hausse importante des prix.
Étonnant comment certaines directives arrivent à changer, depuis le 22 février dernier, date du début du mouvement populaire pacifique que vit le pays ! Au ministère du Commerce, Saïd Djellab a été reconduit, pour rappel, à son poste, dans le nouveau gouvernement de Nouredine Bedoui, il semble que c’est possible de procéder au plafonnement des prix de certains produits de large consommation, et de faire fi de la règle de l’offre et de la demande, qui est régulée, davantage , par les spéculateurs et le marché informel. Il est à rappeler que, lors du mois sacré de l’année dernière, et malgré l’ouverture des marchés de proximité, les prix des produits de larges consommation ont connu une hausse des prix vertigineuse dès la première semaine.
La question qui se pose chaque année par les consommateurs qui redoutent une flambée des prix durant le mois de Ramadhan : est-ce que le ministre a dégagé une approche pertinente en vue de mener des actions, notamment pour un contrôle rigoureux et efficace des prix, depuis le début de la chaîne de la production, à la consommation, en vue de lutter contre les spéculateurs et le marché informel, qui dictent leurs règles sur le marché, pour maintenir toujours le cap de la hausse des prix, notamment des produits de large consommation. La régulation du marché ne dépend pas seulement de l’autosuffisance des produits alimentaires et agricoles, mais aussi des spéculateurs et du circuit de distribution et de stockage, des maillons de la chaîne, qui demeurent, à ce jour, fragiles, avant d’arriver au commerçant du quartier. À titre d’exemple, si le marché est sous pression d’une forte demande d’un produit, en plus des problèmes de distribution, cela influe inévitablement sur les prix, alors que les problèmes réels auxquels est confronté le secteur du Commerce, sont épineux et complexes, sur fond du rôle enraciné de l’activité informelle qui gangrène le marché national en plus des spéculateurs. Le marché informel, contribuant fortement à la hausse des prix, en particulier durant le mois de Ramadhan, l’occasion pour eux de récolter encore plus de gains, en l’absence d’une vision pertinente, après l’établissement d’un diagnostic sur l’activité elle-même, de la production jusqu’à arrivée au consommateur, les solutions temporaires vont continuer à être prises, sans en parvenir aux résultats escomptés.
Par ailleurs, les services de la régulation et de l’organisation des activités au ministère du Commerce ont précisé, la semaine passée, qu’une quantité de 185991 tonnes de viandes rouges et blanches (locales, importées et congelées) sera disponible durant le Ramadhan prochain, à des prix accessibles. Il est à rappeler, que l’année dernière, il y a eu l’importation de près De 20 000 tonnes de viande bovine fraiche, et que pour le prochain mois sacré, il est question de 22 120 tonnes.
Med Wali

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