Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a participé, hier vendredi, par visioconférence, aux travaux de la 49e réunion du Comité ministériel de suivi Opep et non Opep (JMMC). Selon un communiqué du ministère de l’Énergie et des Mines, cette réunion a été consacrée à l’examen de la situation actuelle du marché pétrolier international et de ses perspectives d’évolution à court terme. Le Comité ministériel (composé de l’Algérie, de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis, de l’Irak, du Koweït, du Nigéria, du Venezuela, de la Russie et du Kazakhstan) devait également évaluer le respect des niveaux de productions requis des pays de la déclaration de coopération (Opep+) au cours des mois de mai et juin 2023, ajoute la même source. Pour rappel, le JMMC se réunit périodiquement sur une base bimestrielle afin d’évaluer la mise en œuvre des décisions prises par l’Opep+ pour maintenir l’équilibre et la stabilité du marché pétrolier international. Hier, le ministre irakien du Pétrole, Hayan Abdul-Ghani, cité par le site russe Russia Today, a affirmé le soutien du Comité ministériel pour le contrôle de la production de l’OPEP + pour maintenir le volume de production inchangé et pour continuer à évaluer de près les conditions du marché pétrolier. Abdul-Ghani a déclaré lors de sa participation à la 49e réunion du Comité ministériel conjoint pour le suivi de la production, dans le groupe « OPEP + », que la réunion comprenait l’examen par le comité par vidéoconférence des données de production de pétrole brut pour les mois de mai et juin de 2023, notant que les ministres ont salué l’engagement des États membres de l’organisation et des pays. Un porte-parole du ministère irakien du Pétrole, Assem Jihad, cité par RT, a déclaré que le Comité ministériel pour le contrôle de la production avait pris cette mesure après avoir examiné les données et l’évolution du marché pétrolier au cours des derniers mois, ajoutant qu’il n’hésiterait pas à prendre de nouvelles mesures pour assurer plus de stabilité et d’équilibre sur le marché pétrolier. Il a expliqué que les ministres de la coalition « OPEP + » tiennent des réunions chaque fois que les circonstances et la nécessité l’exigent, soulignant que les procédures et accords « OPEP + » ont contribué à atteindre plus de stabilité et d’équilibre face aux problèmes géopolitiques, sécuritaires, sanitaires, économiques et autres défis. Hier, les sites spécialisés ont annoncé que les prix du pétrole ont augmenté pour la deuxième fois vendredi, s’apprêtant à connaître leur sixième semaine de hausse, après que l’Arabie saoudite et la Russie, les deuxième et troisième plus grands producteurs de brut au monde, se sont engagés à réduire leur production jusqu’au mois prochain. Les mêmes sources indiquent que les contrats à terme sur le pétrole Brent pour octobre ont augmenté de 10 cents, ou 0,1%, à 85,24 dollars le baril, tandis que le pétrole West Texas Intermediate pour septembre a augmenté de 17 cents, ou 0,2%, à 81,72 dollars. Les deux repères étaient en voie d’obtenir une sixième semaine de gains, leur plus longue série de gains hebdomadaires cette année. Le Brent a augmenté de
15,4 % et le WTI de 18,2 % au cours des six dernières semaines. L’Arabie saoudite a prolongé la réduction volontaire de sa production de pétrole de 1 million de barils par jour (bpj) jusqu’à la fin du mois de septembre. La Russie réduira également ses exportations de pétrole de 300 000 bpj en septembre, a déclaré son vice-premier ministre Alexander Novak. Les observateurs avaient noté qu’il était peu probable que le comité ministériel conjoint de suivi de l’OPEP+ modifie la politique globale de production de pétrole lors de la réunion de vendredi. Ils ont fait remarquer que les réductions opérées par l’Arabie saoudite et les commentaires de la Russie avant une réunion cruciale de l’OPEP+ ont suscité des inquiétudes quant à l’offre, ce qui a soutenu les prix.
M. R.
