La croissance économique des pays membres des BRICS et leur attachement, exprimés et réaffirmé à maintes reprise à l’ordre mondial hors de l’hégémonie occidentale attirent de nombreux pays, dont le Nicaragua, qui vient de manifester sa volonté de vouloir rejoindre ce bloc.
Le ministre des Finances du Nicaragua Ivan Acosta a déclaré, au média russe, Sputnik, outre que son pays
« aimerait rejoindre le BRICS » mais aussi ce que « le Nicaragua peut apporter au bloc » a-t-il indiqué. . Déclarant que les pays du BRICS « offrent des opportunités de croissance qui intéressent le Nicaragua » le ministre indique que son pays « en quête de nouveaux partenaires pour réorienter son économie a l’intention d’adhérer aux BRICS ». Indiquant que « nous avons besoin de grands marchés pour consommer nos produits et stimuler la croissance des échanges » le ministre en rappelant que « les pays des BRICS représentent actuellement près de 50% de l’activité mondiale », il affirme que le bloc des BRICS « occupe une position de leader dans le secteur énergétique, avec plus de 60 à 70% de la production ». Notant que des pays ayant des volumes de production alimentaire importants, manifestent leur volonté de rejoindre le Brics en plus de d’autres ayant rejoignent le groupe ». Sur cette dynamique en cours, il est à rappeler que le MAE du Nicaragua Denis Moncada, avait déclaré, que le Brics, « pourrait permettre au Nicaragua de secouer le joug de l’impérialisme américain » d’autant que ce pays d’Amérique centrale cherche par ailleurs « une alternative au système bancaire SWIFT », dominé par l’occident, et que le Nicaragua « trouve de l’écho au sein des BRICS », avait indiqué le chef de la diplomatie du Nicaragua. Il est à rappeler, q que le Président Daniel Ortega avait annoncé l’intention de son pays d’adhérer aux BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) en septembre 2023, après la décision annoncé du Bloc des Brics d’inviter de nouveaux pays à le rejoindre.
R.I.
