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Pêche à Aïn Témouchent : où en est-on avec le le SDDAPA ?

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En décembre 2008, les professionnels de la pêche avaient réclamé la création d’une commission intersectorielle pour le suivi du schéma directeur de développement des activités de la pêche et de l’aquaculture (SDDAPA). Son installation visait principalement, selon les professionnels, la mise en œuvre du dit instrument avec comme corollaire le suivi de son exécution à même de résoudre tous les problèmes qui entravent le secteur. Ces propos ont été tenus lors d’une journée d’étude devant définir les contours et les grands axes de développement de ce schéma à l’horizon 2025. Le long-métrage de fiction « Le puits », un drame signé Lotfi Bouchouchi sur le siège d’un village du sud de l’Algérie par des militaires français durant la guerre de Libération nationale, a été présenté à la presse lundi à Alger.
Première fiction de Lotfi Bouchouchi, ce film de 90mn s’intéresse au sort de villageois encerclés par une unité de l’armée coloniale en plein désert algérien, en axant le propos sur la survie des habitants, assoiffés après l’assèchement de l’unique puits du village où ont été jetés les corps de soldats français. Le film commence par montrer la soif qui menace les villageois, enchaîne sur une digression expliquant les raisons du siège en suivant des soldats français à la recherche de leurs camarades disparus et finit par revenir sur le lieu principal du film où les protagonistes doivent choisir entre mourir de soif ou tomber sous les balles des assiégeants en quittant le village. Cette narration particulière du scénario de Yacine Mohamed Benelhadj qui alterne huis clos et scènes en mouvement, confère au film un rythme des plus lents sans pour autant réussir à étoffer une intrigue qui a du mal à être cernée par le spectateur. Ces zones d’ombres dans l’histoire, particulièrement lorsqu’il s’agit de comprendre comment les cadavres des soldats (visiblement des harkis) ont été jetés dans ce puits, n’enlèvent rien au propos principal du film selon son réalisateur qui dit s’être inspiré du théâtre classique dans sa manière de présenter l’intrigue en trois actes distincts. Les rôles des habitants du village (des femmes, des enfants et deux vieillards) ont été, quant à eux, différemment portés par les acteurs du film, certains comme Nadia Kaci ayant réussi à convaincre par un jeu très juste et émouvant alors que d’autres ont été jugés « peu crédibles » par de nombreux présents dans la salle Ibn Zeydoun où le film a été projeté. Ces carences dans le jeu des acteurs ont également été relevées dans les dialogues, rendus en majorité avec un accent algérois qui ne cadre pas avec le lieu où se déroule le film. Lotfi Bouchouchi a justifié ce choix par une volonté de représenter « au sens le plus large » la lutte des Algériens pour l’indépendance en ne présentant pas les dialogues dans un accent local, moins accessible au grand public. Cette volonté de toucher le plus grand nombre de spectateurs justifie, par ailleurs, le peu d’indications sur le nom et le lieu précis où se trouve le village, a encore expliqué le réalisateur lors du débat qui a suivi la projection. Produit par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) « Le puits » devrait d’abord être présenté dans des festivals de cinéma avant de sortir en salle « au premier ou deuxième trimestre 2015 », a indiqué Lotfi Bouchouchi. Né dans les années 1960, Lotfi Bouchouchi est surtout connu dans le milieu du 7e art comme documentariste et assistant réalisateur (Merzak Allouache, Mohamed Chouikh). Également producteur, il a coproduit des films à succès comme « Viva l’Aldjeri » de Nadir Mokneche et « Barakat » de Djamila Sahraoui.

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