Des milliers de souscripteurs au programme de logements en location-vente, plus connu sous AADL-2, qui n’ont payé que la première tranche, seront invités prochainement à procéder au deuxième versement dans les semaines prochaines.
Il s’agit de permettre aux souscripteurs d’obtenir progressivement leurs logements, après le pliage du dossier des souscripteurs AADL-1 ayant reçu leurs clés. Cette opération de distribution concerne Alger, notamment les sites d’Aïn Benian, Baba Hassan, Douira, la nouvelle ville de Sidi Abdallah et Bouinan. Comme elle touchera également les wilayas d’Oran, Sétif, Boumerdès, Annaba, Béjaïa et Tizi-Ouzou, et celles dont les travaux des projets sont terminés.
Ainsi, sept années après leur inscription, les souscripteurs n’ont toujours pas eu accès au choix des sites de leurs futures maisons. L’annonce de l’ouverture de l’opération par le gouvernement sera reçue avec beaucoup de satisfaction par les quelque milliers de souscripteurs de la formule location-vente dans la capitale et ses environs. Ils sont dans l’attente de leurs logements depuis 2013. Ils n’ont cessé depuis de se plaindre du fait que la procédure s’est arrêtée pour eux juste après le paiement de la première tranche. Le comble de ce blocage, c’est qu’ils n’arrivent pas à trouver une oreille attentive à l’effet de leur expliquer la raison. Étant bien au fait de ce dossier, le nombre de souscripteurs n’ayant pas choisi leurs sites, au niveau de la wilaya Alger, est estimé à 44 000. Par ailleurs, il serait bon de rappeler que le nombre de recours enregistrés dans le cadre du programme AADL 2 s’élève à 39 974, dont 8 235 sont acceptés, 13 713 refusés et 2 193 dossiers mis sous réserves. Pour faciliter la communication entre l’AADL et ses souscripteurs, l’Agence chargée du dossier a mis en place une application internet, permettant aux souscripteurs de suivre leurs dossiers en ligne. Ainsi, ils pourraient retirer leurs propres documents, envoyer les papiers nécessaires à l’Agence et consulter les résultats finaux de leurs démarches.
Y. H.
