Les Algériens ont le droit de connaitre l’état de l’économie de leur pays. Et en détail pour y être au plus près et recevoir de l’assurance. C’est désormais fait. La commande a été satisfaite par notre ministre des Finances. Les Algériens étaient bien servis, chiffres à l’appui. Au-delà d’un acte économique, c’est même un devoir pour le Gouvernement. Comme quoi, les responsables sont comptables devant le peuple. Car, l’Algérie des grandes ambitions n’autorise plus les erreurs du passé. Fini le temps de l’économie de bazar, du mode de gestion rentier, de la bureaucratie, de la corruption, des fausses promesses et des discours creux connus aux anciennes pratiques. Place à la rigueur dans l’administration des affaires publiques dont le concept de la bonne gouvernance est la boussole qui guide les gestionnaires. Beaucoup de mal a été causé par le passé. À savoir les incartades des anciens responsables de l’État qui avaient provoqué la rupture de la confiance gouvernement-gouvernés. De ce fait, non seulement la leçon doit être apprise, mais elle ne doit jamais être oubliée. Le président de la République l’a maintes fois réitéré. Autrement dit, l’Algérie du développement économique a fait du chemin. Et le train ne s’arrêtera pas et ne fera pas machine arrière. Ainsi, en conférence ce samedi, Laaziz Faïd a fait parler les chiffres. Loin de toute langue de bois.
D’emblée, le Gouvernement a confirmé le Fonds monétaire international qui était avec des prévisions plus que positives sur la situation et les perspectives de notre économie. Pour preuve, l’institution de Bretton Woods n’a cessé, courant des dernières années, à distribuer les bonnes notes à l’Algérie. Et dire que … notre pays a refusé fermement de recourir à l’endettement extérieur ! Voyons voir de près la santé économique du pays. Une croissance de 4,1% a été réalisée en 2023, ce qui correspond presque aux prévisions du FMI qui a tablé sur 4,2%. Pour 2024, le premier argentier du pays prévoit une croissance de 3,8%, soit le même chiffre avancé par le FMI. Pour le reste, la balance des paiements n’est plus ce qu’elle était avant. Grâces aux exportations qui ont pris l’ascendant sur les importations. En 2023, un excédent de 6,53 milliards de dollars américains a été réalisé, alors que les réserves de change peuvent couvrir 16 mois d’importations avec un montant de 69 milliards USD. Laissons les chiffres de côté, et charge aux spécialistes d’en analyser les données et d’en sortir les conclusions qu’il faut. Au-delà du rapport sur la situation et les perspectives de l’économie nationale dont les voyants sont au vert, le fait de le porter à la connaissance des citoyens est un acte rassurant. Par ailleurs, les alarmistes qui ont coutume de voir tout noir n’y trouvent pas beaucoup à dire. Car, les chiffres présentés sont vérifiés et éloquents Le rapport du Gouvernement qui, du reste, confirme le FMI, est de bon augure pour la reprise économique.
Farid Guellil
