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NOMINATION D’UN ENVOYÉ SPÉCIAL POUR LE SAHARA OCCIDENTAL : La Russie accuse certains pays de blocage

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La Fédération de Russie est étonnée du retard pris par le Secrétaire général des Nations unies dans la nomination de son nouvel envoyé spécial au Sahara occidental, plus d’un an après la démission soudaine de l’ancien président allemand Horst Köhler de la médiation qu’il a supervisée entre les deux parties au  conflit, le Front Polisario et  le  Maroc.

L’ambassadeur de Russie en Algérie, Igor Belyaev, a déclaré samedi: «  Nous ne comprenons pas la raison du retard des Nations unies dans la nomination d’un envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental », dans une déclaration à une chaîne de télévision privée. Igor Belyaev a révélé que certains pays s’emploient à bloquer la nomination d’un envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, sans donner d’indications sur ces pays.
L’ambassadeur de Russie en Algérie a déploré le fait que «les Nations unies n’attachent pas une plus  grande importance à la question du Sahara occidental », malgré le fait que cette question soit à l’ordre du jour de sa quatrième commission de décolonisation. Pour rappel, le ministre  russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a
réitéré,  lors d’un entretien téléphonique avec son homologue algérien, Sabri Boukadoum, sur l’évolution récente de la situation au Sahara occidental, la position de principe de la Russie, selon laquelle ce conflit de longue date doit être résolu sur la base de la norme juridique et la légalité internationale. Il est à noter que le processus de négociation supervisé par les Nations unies pour parvenir à une solution politique pacifique garantissant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui est bloqué depuis le 23 mars 2019, date de la dernière séance de consultation directe  à Genève sous la   supervision de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental, Horst Köhler. Ce dernier avait remis brutalement sa démission à la mi-mai 2019 pour des raisons décrites par des sources diplomatiques, en raison de l’obstruction de la France à ses efforts et de l’absence de volonté et de soutien du Conseil de sécurité des Nations unies.
M. Bendib

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